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lundi 18 mai 2015

[Actualité] Le désir de littérature, en somme

Vendredi 22 mai à 20H, Maison de la Poésie, "Le désir de littérature, en somme" (157, rue Saint-Martin 75003 Paris) : Christian Prigent avec Bruno Fern, Bénédicte Gorrillot et Fabrice Thumerel. Dix mois après le colloque international de Cerisy, "Christian Prigent : trou(v)er sa langue" – et trois livres publiés de l’auteur (dont un avec B. Fern et T. Garnier) -, à l’invitation de nos amis de Remue.net, cette rencontre autour de l’écrivain – dont les lectures ponctueront le débat – vise à débattre/échanger sur quelques questions essentielles, à esquisser quelques mises au point et perspectives.
Dans sa contribution à l’ouvrage collectif L’Illisibilité en questions (Bénédicte Gorrillot et Alain Lescart dir., éditions du Septentrion, 2014), "Du sens de l’absence de sens", Christian Prigent opère ainsi la distinction entre le discours philosophique et le discours littéraire :
« L’expérience du sens, on ne la fait pas directement face à la vie qu’on mène mais face aux discours qui nous disent quelque chose de cette vie. Je perçois du sens quand je lis un ouvrage de philosophie, un essai savant, une analyse politique. Et quand je perçois ce sens je perçois généralement aussi ce que son bâti rationnel et la positivité des énoncés qui le construisent ont de décevant. Au moment même où je saisis son sens, je perçois l’inadéquation de ce sens à la façon dont le monde, moi, singulièrement, m’affecte. Autrement dit : la lisibilité du propos me le fait, dans une large mesure, éprouver comme du parler "faux". Et cette épreuve est même sans doute ce qui fait lever en moi le désir d’un autre mode d’approche de la vérité, d’une autre posture d’énonciation, d’un autre traitement des moyens d’expression : le désir de littérature, en somme. »
Une vingtaine d’années après Ceux qui merdRent et Une erreur de la nature, qui dressaient déjà un constat alarmant sur l’état d’un espace social et d’un champ littéraire régis par les sommations de clarté/transparence/lisibilité (comment s’étonner alors de la démission de certains qui écrivaient ?), qu’en est-il de ce désir de littérature ?
Pour Christian Prigent, la réalité n’est pas bandante, toujours recouverte d’oripeaux économiques, médiatiques, politiques ou artistiques, toujours occultée par des paravents idéologiques et culturels : écrire ne peut avoir trait à Éros qu’en déchirant les voiles, en biaisant les discours écrans. Le poète, qu’il écrive en vers ou en prose, est un emmerdReur qui en a marre de positiver avec les pensées-Carrefour et qui rompt donc les amarres avec le monde tel qu’il paraît, brise les -ismes, s’éloigne des isthmes qui le rattachent au plancher du terre à terre. Non pour embarquer vers l’Éther, mais pour viser l’inatteignable point zéro du réel : trouer les chromos, faire déraper les signifiants et les signifiés, et ainsi nous faire jouer/jouir de la langue et ses monstres
Quels sont les monstres de la langue ? Qu’est-ce qui la rend monstrueuse ? Eros, Thanatos… l’impossible, l’innommable, la Chose, le Ça, la folie, le Rien, l’im-monde, le corps, l’âme, le Carnaval, la patmo…
Est monstrueuse toute langue qui excède la Langue, la débonde sans abonder dans son sens ; toute langue dans laquelle le "réel" vient trouer la "réalité", la dé-naturer.

Le poète Bruno Fern, qui a été marqué par son professeur Jude Stéfan, participera au débat et lira quelques-uns de ses textes. L’auteur de Reverbs (Nous, 2014) et du Petit Test (Sitaudis, 2015) – dans lesquels il retraite des matériaux discursifs en se fixant des contraintes, qu’il nomme "machines à fabriquer des grains de sable" – se retrouve dans la conception prigentienne de l’illisibilité : dès lors qu’on s’efforce d’écrire – au sens fort du terme -, s’impose "la fatalité de l’obscurité".

À méditer :
« Nul n'écrit non plus sans que ses lectures n'aient avivé cette perception d'un écart entre ¨réalité¨ et ¨réel¨. Ceux que requiert le travail d'écriture traversent un matériau symbolique accumulé dans la mémoire, le savoir, l'imaginaire : le matériau dont fut fait pour chacun le ¨corps parlé¨ de sa vie. On peut nommer ce matériau ¨culture¨ – si ce terme ne désigne pas qu'un bagage d'us et de savoirs mais le modelage en profondeur de toutes nos configurations intellectuelles, morales, politiques, esthétiques, sensuelles, érotiques » (C. Prigent, La Langue et ses monstres, P.O.L, 2014, p. 254-55).
« Cette part d’opacité inévitable dans l’écriture fait qu’il n’y est question ni d’atteindre un sens univoque (illusion d’une littérature prétendument adéquate au monde) ni un non-sens absolu auquel
se réfère parfois une certaine radicalité pour qui l’affirmation d’un supposé chaos universel justifierait des pratiques où le « désordre » l’emporterait. Il s’agit plutôt, contrairement aux préjugés sur la littérature contemporaine, de « raviver le réalisme » (Christian Prigent, le 11/01/01 à France-ulture.), d’essayer que le texte parvienne à un rendu le plus juste possible de ce qui constitue notre expérience même du fait d’être, c’est-à-dire à la fois des continuités de notre vécu et des multiples événements (liés aux sensations physiques, aux fantasmes, à la mémoire, etc.) qui viennent s’y insérer en permanence et nous plonger dans ce que, dans Au juste (1979), J.-F. Lyotard nommait « l’hétérogène pur », avec ce que cela implique comme confrontations à tout ce qui ne manque pas d’excéder un sujet écrivant dont la disparition élocutoire reste à confirmer. De plus, le langage à notre disposition n’échappe évidemment pas lui-même à cette hétérogénéité qui constitue un fond inatteignable ou, si l’on voit les choses sous un autre angle, une limite indépassable » (B. Fern, texte préparatoire à cette rencontre).

jeudi 16 avril 2015

[Chronique] De la réalité au "réel" : Berlin sera peut-être un jour, par Fabrice Thumerel

Une pièce intitulée XXe siècle, farce et tragédie mêlées,
aurait sa scène à Berlin : le drame des utopies tournées en cauchemars
s'est noué, joué et provisoirement dénoué là (p. 90-91).

Nous sommes sortis du XXe siècle.
Nulle part on ne le comprend mieux qu'à Berlin (p. 114).


Et nous tous, gens du XXe siècle désormais aventurés dans le XXIe,
peuples affairés à refaire sans cesse d'impossibles unités, êtres à jamais divisés d'eux-mêmes,
nous aurons été, nous sommes encore et nous serons toujours "des Berlinois" (p. 11).



Trente ou cinquante ans après, Christian Prigent est celui qui cherche Berlin en Berlin et rien de
Berlin en Berlin n'aperçoit... Comme le Paris de Baudelaire, cette "ville pas comme les autres" (29) qu'est Berlin, "Berlin change" (26) : "envahi par le tourisme de masse, arraisonné par l'hégémonie du consumérisme, patrimonialement standardisé en musées et en lieux, comme on dit, "de mémoire", voué à la boboïsation de ses quartiers historiques et à une gentrification généralisée qui fait chauffer comme partout la fièvre immobilière [...]" (13)... C'est dire que, à propos de cette édition revue et augmentée de Berlin deux temps trois mouvements (Zulma, 1999), on pourrait parler de Spleen de Berlin. N'était cette mise au point : "on vire vite au grincheux, au réactionnaire ronchon. Je ne m'aimerais pas dans ce rôle" (14).

Au reste, doit-on regretter de se laisser prendre au charme mélancolique de cette balade vélocyclopédique - avec parcours sinueux et changements de braquet (Prigent-Jarry : quels coups de pédale !) - qui nous ballotte entre Histoire ("Berlin, plus qu'aucune ville au monde, porte les traces de ce qu'a été l'Histoire du XXe siècle" - p. 10) et histoire personnelle (séjours en 1961, 1985-1991, 1998, 2013) ? Douceur de Berlin : celle de la ville verte aux tilleuls romantiques, où l'on prend du bon temps. Violence de Berlin : "à Berlin, quand la protestation politique déboule dans les rues, sa violence atteint souvent une intensité épique sans commune mesure avec ce que l'on voit dans d'autres villes européennes" (p. 81). Cette "Babylone moderne" (104) qui se caractérise par son "poids d'Histoire brutale" (16) favorise la méditation (poétique et politique).



Aussi, "pour écrire  vraiment une ville comme Berlin", faudrait-il recourir à la chaosmogonie joycienne, à "l'é-normité dynamique de la fiction", à "une polyphonie bariolée" (17) qui fasse prévaloir le réel sur la réalité - c'est-à-dire qui privilégie "ce qui vient hanter le semblant" (A. Badiou, À la recherche du réel perdu, Fayard, 2015) : ce qui vient troubler l'ordre rassurant des
représentations habituelles et donc dominantes du monde. Mais l'auteur d'indiquer les limites de son essai : c'est un guide léger, sans "écriture mal embouchée", dans lequel il lui faut "faire l'historien" (16). Cela dit, comment un écrivain pourrait-il faire autrement que de retomber dans ce sillon singulier qu'on nomme écriture ? Aussi réussit-il à suggérer l'aura de Berlin : odeurs subtiles de Berlin (tilleuls, lignite)... images insolites de Berlin, "avec ses slogans hétéroclites lancés à la volée sur des murs graffités" (103), ses murs "loquaces" qui constituent sa part maudite (impossible de ne pas songer ici que, dès les années cinquante, les affichistes français, avec à leur tête Jacques Villeglé, ont été sensibles à la poétique des murs)... L'âme de Berlin, à nulle autre pareille : "Rome est un cut-up, un énorme collage de bribes de siècles. Manhattan est une ode musicale, l'érection à la fois sauvage et réglée d'un rêve de grandeur gris-rosé, un poème pongien orgueilleux et sériel. Berlin est un sonnet mallarméen détruit. Comme si cette ville était La Ville - en tant qu'absente de toute ville, et d'abord d'elle-même" (47)...
 
Le réel étant "déchaînement sans langue" (94), Christian Prigent oppose au déferlement d'images médiatiques qui a accompagné la Chute-du-Mur le vide qui bée au centre de cette "Babylone rouge"
(75) comme de ses représentations symboliques : "le trou est aussi un trou dans les têtes, vidées de grands programmes politiques, décapées du dedans de toute assurance idéologique. Et les têtes vidées, on le sait, veulent du plein, du plomb. Reste à espérer que ce plomb ne soit pas celui de toutes les crispations meurtrières, de toutes les violences désespérées de rester sans langue dans l’effondrement des croyances, de toutes les rancœurs des laissés-pour-compte de l’euphorie consumériste" (p. 112)… Ce plomb, aujourd'hui encore hélas, renforce encore la dépendance des pseudo-citoyens en attisant leurs peurs irrationnelles : le danger viendrait des "immigrés clandestins" venant "envahir" le territoire… lequel est menacé, certes, mais par les puissances du Marché globalisé.

► Christian PRIGENT, Berlin sera peut-être un jour, La Ville brûle, mars 2015, 120 pages, 10 €, ISBN : 978-2-36012-059-8.

Ce soir à 20H, voyez Berlin de toutes les couleurs avec Christian Prigent et Cécile Wajsbrot !



jeudi 2 avril 2015

[Chronique] Voir la vie en rosse avec un moteur à craductions, par Fabrice Thumerel

"Grattez la langue, et vous verrez apparaître
l'espace et sa peau" (Khlebnikov, cité dans La Langue et ses monstres, P.O.L, 2014, p. 81).


Pour l'auteur d'Une erreur de la nature (1996), faire corps dans la langue présuppose de trouer le corpus, celui du déjà-dit, de cet intertexte infini dans lequel se meuvent les parlants, et cette langue faite corps a plus à voir avec Penthée qu'avec un quelconque panthéon - démembrée, donc. "200 conseils pour un carnaval" nous donne à voir/écouter les agents catalyseurs de ce démembrement (homophonies, à-peu-près, contrepèteries, etc.).
Côté craduction (néologisme de Pierre Le Pillouër : traduction crade parce que impropre, qui fait prévaloir les signifiants sur les signifiés), et non plus scription, n’en déplaise au Cercle des Universitaires Latinistes (C.U.L.), il s’agit rien moins que de subvertir les trop sages citations des pages roses du Larousse en faisant déraper la langue ; et dès qu'on fait tomber la ceinture de la langue, s'ouvrent "les doubles fonds du matériau verbal latin" (p. 60), de jouissifs abîmes – dans le même temps que les arcanes de la fiction…
Quelques exemples, extraits de quelques-unes des quatorze rubriques ("La Vie de famille", "La Vie amoureuse", La Vie religieuse", etc.) : "Vis comica / Pécher, c'est marrant" ; "Si vales valeo / Si tu avales, moi aussi" ; "Persona non grata / Plus personne à gratter" ; "Coram populo / Coran pour les nuls" ; "Motus proprio / Ne dites rien au propriétaire" ; "Deo gratias / Le déodorant est offert" ; "Modus operandi / On opère à prix modique" ; "Volens nolens / Au volant sois pas lent" ; "Cepi maxima imperia / L’empereur porte très bien le képi"… Les courts-circuits sont accentués par les séries : "Habemus papam : Papa boit sa mousse / L'abbé est ému : le voilà papa !"... "Tu quoque mi fili ! : Tout coquet, le fiston ! / T'es cocu, filou !"... "Si vis pacem, para bellum" : Si tu veux te pacser, fais-toi beau / Six vieilles peaux pour un bel homme / Six vis, pas de rabot : et boum !"...


À ceux qui trouvent futile et gratuit ce carnaval verbal, l'infernal trio rappelle que, pour les Modernes (de Rabelais à Verheggen, en passant par Molière, Hugo, Jarry, Brisset, Khlebnikov, Biély, Desnos, ou encore le Leiris de Glossaire, j'y serre mes gloses), rien de plus important que cette réinvention : du français classique au Français Médiatique Primaire (FMP / Prigent), l'épuration n'a que trop triomphé.
Ainsi, avec le moteur à craductions activé par Bruno Fern, Typhaine Garnier et Christian Prigent, laissez-vous aller à voir la vie en rosse...


Bruno Fern, Typhaine Garnier et Christian Prigent, PAGES ROSSES : craductions, Les Impressions Nouvelles, avril 2015, 96 pages, 9 €, ISBN : 978-2-87449-246-4. [Écouter la lecture de François Bon]


Lundi 13 Avril 2015 à 19H, Maison de la Poésie Paris : PAGES ROSSES : craductions.
Rencontre avec Bruno Fern, Typhaine Garnier & Christian Prigent. Avec la participation de Jean-Pierre Verheggen & de la comédienne Vanda Benes.

jeudi 11 décembre 2014

[Actualité] Nouvelles prigentiennes, par Fabrice Thumerel

 
Christian Prigent lisant à Cerisy (photo de Marie-Hélène Dhénin)


* La mise en ligne de la collection intégrale des TXT est entreprise par José Lesueur sur son blog Cantos Propaganda : vous pouvez déjà découvrir les huit premiers numéros dans leur intégralité.

* Christian Prigent à Nantes. Le mardi 16 Décembre, 20 h 30.  Grand-mère Quéquette, Demain je
meurs, Les Enfances Chino. Lecture-rencontre organisée par le CAP (Culture, Art, Psychanalyse). Salle Vasse, 18 rue Colbert, 44000-Nantes. Contact : CAP Nantes, 06 10 28 64 88. 
< À la demande du CAP, voici mon embarquement pour Terra prigentia :

Pour Christian Prigent, la réalité n'est pas bandante, toujours recouverte d'oripeaux économiques, médiatiques, politiques ou artistiques, toujours occultée par des paravents idéologiques et culturels : écrire ne peut avoir trait à Éros qu'en déchirant les voiles, en biaisant les discours écrans.
Le poète, qu'il écrive en vers ou en prose, est un emmerdReur qui en a marre de positiver avec les pensées-Carrefour et qui rompt donc les amarres

avec le monde tel qu'il paraît, brise les -ismes, s'éloigne des isthmes qui le rattachent au plancher du terre à terre. Non pour embarquer vers l'Éther, mais pour viser l'inatteignable point zéro du réel : trouer les chromos, faire déraper les signifiants et les signifiés, et ainsi nous faire jouer/jouir de la langue et ses monstres...

Quels sont les monstres de la langue ? Qu'est-ce qui la rend monstrueuse ? Eros, Thanatos... l'impossible, l'innommable, la Chose, le Ça, la folie, le Rien, l'im-monde, le corps, l'âme, le Carnaval, la patmo...
Est monstrueuse toute langue qui excède la Langue, la débonde sans abonder dans son sens ; toute langue dans laquelle le "réel" vient trouer la "réalité", la dé-naturer. >

* Die Seele / L'âme, traduction de Christian Filips et Aurélie Maurin, Rough
books, Suisse, décembre 2014, 188 pages, 18 €, ISBN : 978-3-906050-20-1. [Commander]

Gageure, exercice de virtuose... toute traduction de ce type de texte intraduisible est incraduction. Exemple de la façon dont est rendu le jeu avec la langue :

ni dans l'a                                    kein zwischen lie
ni dans le ma                               kein zwischen sie
ni dans l'amas                              kein zwischen viele
ni dans l'amour                            kein zwischenliebe
 

* Début Avril, avec Bruno Fern et Typhaine Garnier, Christian Prigent publiera aux « Impressions nouvelles » (Bruxelles) un recueil de "craductions" bouffonnes de 280 sentences latines, avec postface historico-explicative (Hugo, Jarry, Verheggen, etc).

dimanche 12 octobre 2014

[Chronique] Six jours autour de Christian Prigent à Cerisy (1/6)

L'appel traditionnel de la cloche cerisyenne : le colloque peut commencer...



Tandis que, en cet automne, les participants au colloque "Christian Prigent : trou(v)er sa langue" - qui s'est déroulé à Cerisy du lundi 30 juin au lundi 7 juillet 2014 - sont en train de peaufiner leur travail pour une publication des Actes fixée au premier trimestre 2016, voici, en présentations, vidéos, audios et photos, un aperçu précis de ce qui a eu lieu (six posts pour six jours pleins).


© Photos : Françoise Bauduin, Vanda Benes, Mélanie Blondel, Marie-Hélène Dhénin, Typhaine Garnier, Bénédicte Gorrillot, Ginette Lavigne, Fabrice Thumerel et Justine Urru.
* Vidéos : postées sur Daily motion par Vanda Benes, directrice de La Belle Inutile.
* Audios : service technique du centre de Cerisy-la-Salle.

N.B. : photos insolites sur le blog de Françoise Bauduin, Lieux-dits ; reportage photo et vidéos sur le blog La Belle Inutile.

MARDI 1er juillet 2014

Ouverture du colloque

Bénédicte GORRILLOT, "Histoire d'un colloque : pourquoi plutôt la langue ?" [écouter]

Fenêtre ouverte : vues sur PRIGENT...

Séance 1 - Le réelisme de Christian Prigent

* La Voix de Christian Prigent : "Ce que m'a dit l'ange", Une phrase pour ma mère.



Lecture de l'auteur, avant la première conférence (F. Thumerel)

* Fabrice THUMEREL, « Réel : point Prigent. (Le réalisme critique dans la "matière de Bretagne") »

Dans la première version de L'Incontenable (P.O.L, 2004), intitulée Réel : point zéro (Weidler Buchverlag, Berlin, 2001), Christian Prigent formule cette définition qui a fait date: "J'appelle 'poésie' la symbolisation paradoxale d'un trou. Ce trou, je le nomme 'réel'. Réel s'entend ici au sens lacanien : ce qui commence 'là où le sens s'arrête'. La 'poésie' tâche à désigner le réel comme trou dans le corps constitué des langues". Et de compléter cette conception négative du travail poétique entendu au sens large du terme, c'est-à-dire par delà les frontières entre les genres institués : "la poésie vise le réel en tant qu'absent de tout bouquin. Ou : le réel en tant que point zéro du calcul formel qui fait texte" (p. 11). En milieu prigentien, ce réel-point zéro qui constitue le point d'asymptote de la poésie et de la référentialité a pour nom Dieu, Nature ou corps : innommable, le réel n'existe qu'en langue (réel-en-langue) ; inatteignable, ce point zéro rend paradoxal tout réalisme - l'objectif visé se dérobant sans cesse (et c'est ce ratage même qui constitue l'écriture). Il s'agira ici d'étudier la façon dont l'ôteur, dans les fictions ressortissant à la "matière de Bretagne" (Commencement, Une phrase pour ma mère, Grand-mère Quéquette, Demain je meurs et Les Enfances Chino), dépasse l'antinomie entre formalisme et expressionnisme pour aboutir à un réalisme critique qui consiste à ne pas prétendre appréhender directement la réalité sociale ou l’expérience humaine, mais à la viser obliquement ; la façon dont il troue les discours pour trouver une langtourloupe faite de phrasés scriptosensoriels et de dérapés carnavalesques. /FT/

- La discussion a porté sur les dimensions dialectique, mathématique et physique du zéro ; sur l'équilibre des contraires dans cette écriture ; la dialectique entre dérobade et recommencement, sublime et trivial...


Avec le sourire, les secrétaires sont en place : Justine Urru et Mélanie Blondel.

Séance 2 - La langue de la division : torsions, excès

* La voix de Christian Prigent : "L'Écriture, ça crispe le mou", in Commencement ; "104 slogans".

* Chantal LAPEYRE-DESMAISON : Ratages et merveilles : le geste baroque de Christian Prigent

Ratage et réussite, grâce et laideur sont des termes difficiles à manier 
quand on parle de littérature (Christian Prigent, Ne me faites pas dire ce que je n'écris pas
Entretiens avec Hervé Castanet, Cadex, 2004, p. 125).

"Le réel n’est pas pour lui ce qu’on figure - mais ce qui défigure", écrit Christian Prigent à propos de Daniel Dezeuze, dans Rien qui porte un nom. De cette défiguration toute son œuvre porte trace ; cette communication vise à en suivre la manifestation dans deux textes inclassables et une fiction, liés par un souci commun de dire le réel de l’amour et du sexuel : "Roue, roue voilée, roue en huit", paru dans Figures du baroque (Jean-Marie Benoist dir., PUF, 1983), Deux Dames au bain avec portrait du donateur (L'Un dans l'Autre, 1984), et dans la fiction Le Professeur (Al dante, 1999). Les deux premières œuvres sont présentées explicitement comme des ratages par Christian Prigent, nés du nécessaire affrontement à deux impossibles (comme deux visages du même), incessamment convoqués dans l’œuvre du poète: l’impossible à voir - que reconduit la peinture - et l’impossible à dire - au cœur de la création littéraire. Cette expérience singulière confère aux œuvres, aux genres, aux "postures d’énonciation" qui acceptent d’en témoigner une étrange torsion. La confrontation, pleinement assumée comme telle, à l’irreprésentable du représenté, à l’indicible du dire, le réel, à la fois cause et objet, seraient-ils les noms du baroque aujourd’hui, permettant de repenser ainsi ce concept au-delà de toutes les querelles historiennes et esthétiques qui l’ont révoqué en doute ? /CLD/

- Suite à cette communication qui se voulait un dialogue avec Hervé Castanet - malheureusement absent -, les débats se sont concentrés sur le réel comme infini déploiement du ratage verbal, l'art du ratage, l'économie de la jouissance, les liens entre les deux textes retenus de Prigent...

Séance 2 : à droite de la présidente de séance Bénédicte Gorrillot, Chantal Lapeyre et Dominique Brancher.


* Dominique BRANCHER : Dégeler Rabelais. Mouches à viande, mouches à langue dans l'œuvre de Christian Prigent

Il s’agira de lire Prigent à travers Rabelais et Rabelais à travers Prigent, faisant à chacun porter le masque de l’autre pour les faire dialoguer sur une scène carnavalesque où le masque peut se faire braguette, "outre la grandeur naturelle [de leurs pièces]" (Montaigne), ou toque magistrale. Car chez l’un comme chez l’autre "le savoir le plus poussé" côtoie la "trivialité [la plus] obscène" (Ceux qui merdRent) : il faut autant y saisir ce que le badinage comporte de gravité qu’y lire à "plus bas sens" la jactance spiritualiste. On peut hésiter cependant sur la nature du masque prigentien - s’agit-il du discours tenu sur Rabelais, figure iconique d’une pratique excessive de la langue qui désigne comme innommable le réel qui l’excède ? Ou s’agit-il d’une pratique d’écriture, souvent qualifiée de rabelaisienne par la critique, alors même que Prigent entretient avec Rabelais une relation d’ordre essentiellement "fantasmatique", selon son propre terme ? Il affirme en effet l’avoir très peu lu, sort réservé aux auteurs qui lui plaisent "trop" (Une erreur de la nature). Ne pas lire, dans la perspective prigentienne, c’est peut-être lire en creux un texte pour ce qu’il n’arrive pas à dire et qu’il désigne comme son impossible, c’est pratiquer une lecture excessive, outre-texte, parfois médiatisée par d’autres regards critiques. Ainsi le Rabelais de Prigent a-t-il d’abord été celui de Bakhtine. On s’intéressera à la résurrection de Rabelais par Prigent et au déplacement de Prigent sous la poussée rabelaisienne, entre mémoire, fantasme et invention. On envisagera ce trouble sous le double aspect du parler caca et du parler cochon./DB/

- Dans la discussion, ont été abordés le rapport entre saturation baroque et saturation carnavalesque ; la rhétorique du circum ; les rapprochements possibles entre mouches à viande / à langue et la mouche du coche (Maupassant), le rimbaldien bourdonnement farouche...

Soirée - Lecture de Christian Prigent (écouter)

samedi 12 juillet 2014

[Chronique] Autour de Christian Prigent à Cerisy, par Fabrice Thumerel


Christian Prigent : trou(v)er sa langue

(colloque de Cerisy organisé par Bénédicte Gorrillot, 

Sylvain Santi et Fabrice Thumerel)

Photos : tous droits réservés à leurs auteurs (F. Thumerel et B. Gorrillot) ; photos officielles (en noir & blanc).


C. Prigent, J.-P. Verheggen et A. Frontier
Autour de Christian Prigent, pour de vrai. Pas d'une icône. Nulle statue de bronze ni de cire, nulle sanctification (Saint-Bouche ? Saint-Trou ? Saint-Broc ? Saint-Troc ? Saint-Froc ? Saint-Chie ? Saint-Chiot ? Saint-Chino ? Saint-Coco ? Saint-Zoo ? Saint-Zozo ? Saint-Zigoto ? Saint-Glotte ? Saint-Crotte ? Saint-Orœil ? Saint-TXT ? Saint-Raté ? Saint-Dérapé ? Saint-Dératé ? Saint-Excès ? Saint-Nié ? Saint-Délié ? Saint-Eros ? Saint-Tas d'nonos ? Saint-Ubu ? Saint-Tordu ? Saint-Catastrophe ? Saint-Carnaval ? Saint-Sens-du-Non-Sens ?). Une relation, pour de vrai : un groupe uni dans l'agir communicationnel, une communauté ouverte (dans l'espace et sur l'avenir).

Vanda Benes, Anne-Sophie Miccio et Typhaine Garnier
Entouré de quelques amis du groupe TXT (Philippe Boutibonnes, Éric Clémens, Alain Frontier et Jean-Pierre Verheggen), d'artistes divers (acteurs, peintres, cinéastes, musiciens) et de dizaines de lettrés et d'universitaires, Christian Prigent s'est investi avec une rare énergie sans chercher à occuper une intenable position auctoriale : sa voix a résonné au cours de ses lectures (soirée inaugurale et ouverture de chaque séance), mais aussi à l'occasion du film signé Ginette Lavigne ( La Belle Journée, 2010), de la soirée poétique à laquelle il a invité trois poètes de la génération suivante (Abbaye d'Ardenne / IMEC : Bruno Fern, Christophe Manon et Sylvain Courtoux), des performances exceptionnelles données par Vanda Benes et Jean-Marc Bourg (Peep-Show pour la première et "Comment se dit Commencement" pour le second), et enfin du récital offert par Vanda Benes et Typhaine Garnier ("Les Chansons du Lapin Rouge", composées par Jean-Christophe Marti sur des textes de Christian Prigent).


Le premier colloque international entièrement consacré à l'œuvre d'un écrivain désormais reconnu comme un classique de la modernité, "Christian Prigent : trou(v)er sa langue", avait pour objectif de faire le point sur quarante-cinq ans d'activité protéiforme : le directeur de TXT (1969-1993), qui n'a jamais cessé de s'intéresser à l'univers des revues, s'est en effet illustré dans tous les domaines (poésie, essai, roman, théâtre, entretien, traduction, chronique journalistique, lecture de ses textes) - dont il a su déplacer les frontières, les marquant ainsi de son empreinte. La problématique retenue était une invitation à réfléchir non seulement sur la langue de l'auteur (lalangue) et son rapport aux langues comme à la Bibliothèque, mais encore sur la fatalité de toute langue (comment en sortir ? surtout pas par la langue...) et sur la nécessité pour l'écrivain de trouer les discours dominants afin de trouver sa langue.
Schéma de Philippe Boutibonnes


Le premier fait remarquable est la variété des approches (poétique, intertextuelle, érudite, psychanalytique, linguistique, philosophique, historique, sociologique, politique...), qui a permis de déborder un premier espace de réception orienté par l'auteur (avant-gardes et modernité négative, revue TXT, lectures lacanienne et carnavalesque orthodoxes) et d'aborder aussi bien la réception journalistique de l'œuvre que la nouvelle donne introduite en 2012 par le premier dépôt d'archives (la présentation du fonds Prigent à l'IMEC - Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine - a été menée par Yoann Thommerel et Typhaine Garnier).
L'auteur et les organisateurs
On notera également que le spectre entier de l'œuvre a été couvert, des premiers (Power / powder, 1977 ; Œuf-glotte, 1979 ; Voilà les sexes, 1981 ; Peep-Show, 1984 ; Deux dames au bain, 1984) aux derniers textes de poésie (Météo des plages, 2010 ; La Vie moderne, 2012), des nombreux essais et entretiens aux fictions de la "matière de Bretagne" (Commencement, 1989 ; Une phrase pour ma mère, 1996 ; Grand-mère Quéquette, 2003 ; Demain je meurs, 2007 ; Les Enfances Chino, 2013).
Enfin, le dialogue avec les autres écrivains présents a été particulièrement fécond : le drôle et émouvant Jean-Pierre Verheggen a lu une petite partie des lettres qu'il a reçues de son vieil ami ; Jean-Claude Pinson a décentré la perspective vers la poéthique ; Jean-Pierre Bobillot vers la mediopoétique ; Nathalie Quintane vers le dialogue entre modernité et postmodernité ; David Christoffel vers le kitch... Les autres décentrements ont été favorisés par des débats animés entre tel ou tel acteur historique et les exégètes d'aujourd'hui, et autour de l'antinomie moderne / antimoderne, des pratiques du montage...

Pour toutes ces raisons, ce colloque constitue sans aucun doute un tournant dans les études prigentiennes.




jeudi 26 juin 2014

[Recherche] Bibliographie générale : publications de Christian Prigent (work in progress)



Christian Prigent et son éditeur, Paul Otchakovsky-Laurens, en 2013

Pour ce qui est des publications de Christian Prigent, cette Bibliographie se veut exhaustive. De manière générale, elle constituera un work in progress : elle sera complétée régulièrement, et, une fois par an, sera remise à la UNE.


1- ÉDITIONS COURANTES :
- La Belle journée, Chambelland, Goudargues, 1969 (poésie) ; tirage de tête avec Robert Tatin.
- L’Main, L’Energumène, Paris, 1975 (fiction) ; tirage de tête avec Claude Viallat.
- Denis Roche, Seghers, Poètes d’aujourd'hui, Paris, 1977 (essai)
- Power/powder, Christian Bourgois, Paris 1977 (fiction)
- Œuf-glotte, Christian Bourgois, Paris, 1979 (fiction)
- Voilà les sexes, Luneau-Ascot, Paris, 1981 (fiction)
- Paysage avec vols d’oiseaux, Carte Blanche, Rome, 1982 (poésie) ; tirage de tête avec Antoine Révay.
-Viallat la main perdue, Rémi Maure éditeur, Paris, 1981 (essai). Rééditions : Ecole des Beaux Arts du Mans (1993) puis Editions Voix, Metz (1996)
-Comme la peinture (Daniel Dezeuze), Yvon Lambert éditeur, Paris, 1983 (essai)
-La Corne du taureau (Jean-Louis Vila), Galerie Athanor éditeur, Marseille, 1983 (essai)
- Journal de l’œuvide, Carte Blanche, Montmorency, 1984  (poésie) ; tirage de tête avec Pierre Buraglio.
- Peep-Show, Cheval d’Attaque, Dieulefit, 1984 (fiction) — réédition : Le Bleu du Ciel, Bordeaux, 2007
- Deux dames au bain, L’un dans l’autre, Paris, 1984 (fiction)
- Souvenirs de l’Œuvide, Artalect, Paris, 1984 (cassette audio)
- La Voix de l’écrit, Nèpe, Ventabren, 1985 (propositions & partitions)
- Notes sur le déséquilibre, Carte Blanche, Montmorency, 1988 (poésie) ; tirage de tête avec Dominique Thiolat.
- La langue et ses monstres, Cadex, Saussines, 1989 (essai) — réédition : Cadex, 2010
- Commencement, POL, Paris, 1989 (roman)
- Ceux qui merdRent, POL, Paris, 1991 (essai)
- Six jours sur le Tour, Editeurs Evidant, Bois-le-Roi, 1991 (chronique) ; tirage de tête avec Joël Desbouiges.
- Écrit au couteau, POL, Paris, 1993 (poésie)
- Une erreur de la nature, POL, Paris, 1996 (essai)
- À quoi bon encore des poètes ?, POL, Paris, 1996 (essai)
- Une phrase pour ma mère, POL, Paris, 1996 (fiction)
- Glossomanies, L’Ambedui, Bruxelles, 1996 (théâtre)
-Rien qui porte un nom, Cadex éditeur, Saussines, 1996 (essai)
- Dum pendet filius, POL, Paris, 1997 (poésie)
- Album du commencement, Ulysse fin de siècle, Plombières-les-Dijon, 1997 (poésie) :; tirage de tête avec des dessins de l’auteur.
- L’Écriture, ça crispe le mou, Alfil, Neuvy-le-Roi, 1997 (CD & partitions)
- Le Professeur, Al Dante, Paris, 1999 (récit) — réédition : Al Dante, 2001 et 2011
- Berlin, deux temps trois mouvements, Zulma, Paris, 1999 (chronique)
- Keuleuleu le vorace, Hesse, St Claude de Diray, 1999 (jeunesse)
- L’âme, POL, Paris, 2000 (poésie)
- Salut les anciens / Salut les modernes, POL, Paris, 2000 (essai)
- À la dublineuse, Cadex, Saussines, 2001 (poésie) ; tirage de tête avec Serge Lunal.
- Réel : point zéro, Weidlerverlag, Berlin, 2001 (essai)
- Venise, inverno, Rapport d’étape, Venise, 2002 (chronique)
- Avec mes peintres, Galerie l’Ollave éditeur, Rustrel, 2002
- Presque tout, POL, Paris, 2002 (poésie)
- Grand-mère Quéquette, POL, Paris, 2003 (fiction)
- Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas , Cadex, Saussines, 2004 (entretiens)
-Ils affinent notre optique, École Régionale des Beaux-Arts de Besançon, 2004 (essais)
-L'Incontenable, POL, Paris, 2004 (essais) 
-Ce qui fait tenir, POL, Paris, 2005 (théorie/poésie)
-Demain je meurs, POL, Paris, 2007 (roman). Prix Louis-Guilloux 2007.
- Criterium Jarry suivi de Bienvenue au Père Ubu, Cynthia 3000, Reims, 2007 (mirlitonades)
- Le monde est marrant (vu à la télé), POL, Paris, 2008 (chronique)
-Le Sens du toucher, Cadex éditeur, Sainte Anastasie, 2008 (essais)
- 104 slogans pour le Cent Quatre, Mairie de Paris, 2008 (poésie)
- Naufrage du litanic, Le Bleu du Ciel, Bordeaux, 2008 (CD & livret). Prix Charles-Cros 2009.
- Christian Prigent quatre temps, Argol, Paris, 2009 (entretiens)
- Météo des plages, POL, Paris, 2010 (roman en vers)
- Compile, POL, Paris, 2011 (livret et CD)
- La Vie moderne, POL, Paris 2012 (poésie)
- L'archive e(s)t l'œuvre e(s)t l'archive, IMEC, Caen, 2012 (essai)
- Les Enfances Chino, POL, Paris, 2013 (roman)
- Silo (essais & entretiens), en ligne sur site pol-editeur, 2014

Christian Prigent à Rome en 1979


2- OUVRAGES ILLUSTRÉS, À TIRAGE LIMITÉ
- La Femme dans la neige, Génération, Colombes, 1971 (avec Gérard Duchêne et Jean-Pierre Ghesquière).
- Histoires de Claire, TXT, Rennes, 1971 (avec Daniel Busto).
- La Mort de l’imprimeur, Génération, Colombes, 1975 (avec Daniel Dezeuze).
- Hacettepe University Bulletin, Ecbolade, Lille, 1976 (avec Gilbert Dupuis).
- Un os, Muro Torto, Rome, 1979 (avec Bernadette Février)
- Prig’ de vue, Images nuit blanche, Genève, 1979 (avec François Lagarde)
- tRoma, Muro Torto, Rome, 1980 (avec Mathias Pérez)
- 200 Conseils pour un carnaval, Térature, Rennes, 1981 (avec Mathias Pérez)
- Une Élégie, Muro Torto, Melun, 1983 (avec Nathalie Bréaud)
- Mobilis in mobilier, Cadex, Saussines, 1986 (avec Daniel Dezeuze)
- P. P. P., La Maladrerie, Aubervilliers, 1988 (avec Marc Pataut et Mathias Pérez)
- Un fleuve, Carte Blanche, Calaceite, 1993 (avec Mathias Pérez)
- Je commence, L’Attentive, Ségalièrette, 2002 (avec Mathias Pérez)
- Marelle Mallarmé, FDAC du Val de Marne, Vitry, 2002 (avec Jean-Marc Chevallier)
- Du Moelleux, Carte Blanche, Auvers s/ Oise, 2002 (avec Mathias Pérez et Jean-Luc Poivret)
- Rimbaud aime Lucrèce, Plis, Tours, 2003 (avec Serge Lunal)
- L'immense, l'équivoque, Rencontres, Charleville, 2004 (avec Philippe Boutibonnes)
- Image, mirage, Cahiers de l'Adour, Paris, 2004 (avec Colette Deblé)
- Biograffrie, vite, Coll. «Tête à Texte», Rencontres, Charleville, 2004 (avec Philippe Boutibonnes)
- Toucher Couler, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2005 (avec Mathias Pérez)
-Comment ça marche, Carte Blanche/École des Beaux Arts du Mans, 2005 (avec Daniel Aulagnier)
- Mi-Livre dit Libre, École d’Arts de Nîmes, 2005 (avec Jean-Marc Chevallier)
- Je parle entre vos lèvres, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2006 (avec Mathias Pérez)
- Légère loin légère, éditions du Pilon, Nîmes, 2007 (avec Serge Lunal)
- À la Mer putréfiée, À distance, Caen, 2007 (avec Stéphane Quoniam)
- Une aube navrante, Jacques Brémond, Rémoulins, 2008 (avec Serge Lunal)
- Vue sur Mer, Collectif Génération, Fréjus, 2009 (avec Emi Fukuzawa et Claude Viallat)
- Éros palinodies, À distance, Caen, 2009 (avec Stéphane Quoniam)
- Quatre Caisses d’espace, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2010 (avec Mathias Pérez)
- Suite Diderot, Ficelles, Soligny-la-Trappe, 2011 (avec Detlef Baltrock)


3-ESTAMPES
-Une mère, Muro Torto, 1980 (avec Antoine Révay)
-Une plage, Carte Blanche, 1984 (avec Pierre Buraglio)
-Oyez, fils de porcs, Médiathèque du Mans, 1996 (avec Mathias Pérez)


Christian Prigent et Bénédicte Gorrillot à San Diego en 2008


4-ENTRETIENS
- J.-P. Verheggen interviewe C. Prigent, Le Journal des poètes, Bruxelles, juillet 1969
- Sexe, texte, avant-garde : politique, in André Miguel, «L’Homme poétique», Éditions Saint-Germain-de-Prés, Paris, 1974
- Sur L’main, Le Journal des poètes, Bruxelles, septembre 1975
- La revue, l’art-guerre, Les Nouvelles littéraires, Paris, septembre 1976
- Entretien avec C.Prigent, Textuerre, n°9, Montpellier, janvier 1977
- Sur Power/Powder, La Quinzaine littéraire, Paris, 15 juillet 1977
- Crases freuses, phrases creuses, La Quinzaine littéraire n° 301, Paris, 1979
- Pour en finir avec le jugement de Burroughs, TXT n°10, 1980
- Sur la lecture publique, TXT n°10, 1980
- L’Irrépressible carabin, Térature n° 3-4, Rennes, 1981
- Christian Prigent à table, Tartalacrème n°13, Pontault-Combault, 1981
- L’Écriture doit tout dire, Axe-Sud n° 8, Toulouse, 1983
- Sur la poésie, + - 0 n°37/38, Liège, août 1983
- Litter/rature, Schreibheft n°22, Essen, 1984
- On est à un moment…, Cratère n°10, Paris, octobre 1986
- L’Incontenable, Java, n° 5, Paris, octobre 1990
- On a raison de se révolter, Action poétique n°126, Ivry, février 1992
- Nageur de fond, denseur de langue, videur d’espaces, Faire part n°14/15, 1994
- Rhétoriqueurs, pélerins du pire & porteurs de trous, in À quoi bon encore des poètes ?, ERBA (Collection 22), Valence, 1994
- Hommage à l’essayiste, La Quinzaine littéraire, Paris, mai 1995
- L’Atelier de Christian Prigent, film de Pascale Bouhénic, Avidia/Centre Pompidou, Paris, 1995
- Sur le bout de la langue, ContreVox n° 5, Paris, juin 1998
- La Poésie contemporaine en question, Prétextes n° 9, juin 1998
- La forme est une pudeur, Le Matricule des Anges n° 28, décembre 1999
- TXT/Bataille : haine de la poésie, Les Temps modernes, n° 602, janvier 1999
- Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas, Il Particolare n°s 4/5, 2001
- Passage des avant-gardes à TXT, in «Manières de Critiquer», Artois Presse Université, juin 2001
- À quoi bon encore Christian Prigent ?, Phrênésie, Nantes, janvier 2002
- Artaud : le toucher de l’être, in «Artaud en revues», L’Age d’homme, 2005
- L’Inquiétude du sens, Doc(k)s, 4 ème série, n°1/2/3/4, août 2006
- Table ronde avec C.Prigent, in «À quoi bon la poésie aujourd’hui ?», Presses Universitaires de Rennes, 2007
- L’incontenable avant-garde, www.libr-critique.com, série «Manières de critiquer», dossier «Avant-gardes, critique et théorie», 6 décembre 2006.
- De TXT à Fusées, www.libr-critique.com, série «Les Lieux de la valeur». «Les revues de poésie comme espaces critiques», mars 2008
- Le Sens du toucher, in «Choses tues : le trait, la trace, l'empreinte», Editions MP3-Presses Universitaires de Montpellier, 2008
- Du Droit à l’obscurité,Colloque de San Diego, Presses de l’ENS,
- Densité / aplomb / clarté, Colloque de San Diego, Presses de l’ENS
- D’une époque l’autre : TXT dans le temps, Formes et poétiques contemporaines, n°1 /2010 (Juillet)
- Une prothèse de tonicité, Il Particolare n° 21/22, Juillet 2010
- Littérature et politique, Actes du Colloque Art éducation et politique, Sandre Actes, Novembre 2010
- Retour à Bataille, Cahiers Georges Bataille n° 1 (Éditions Les Cahiers), Novembre 2011
- Avant-garde ou contre-culture, in «Contre-cultures !», CNRS éditions, février 2013
- Un auteur réeliste, www.libr-critique.com, mars 2013
- Ouvrir la voix, in «La poésie pour quoi faire ? (portraits sans pose)», Presses Universitaires de Paris Ouest, 2013


5-PRÉFACES
- Le Signe du singe, préface à Velimir Khlebnikov, «La Création verbale», Christian Bourgois, 1980
- Une sauvagerie raffinée, préface à Oskar Pastior, «Poèmepoèmes», TXT, 1990
- Le Sur-mal, préface à Alfred Jarry, «Le Surmâle», POL, La Collection, 1993
- L’Églogue et basta, post-face à Emmanuel Tugny, «Les Impatiences», Carte Blanche, 1993
- Une xénoglossie enthousiaste, préface à Andrea Zanzotto, «Les Pâques», NOUS, Caen, 1999
- La Passion considérée comme une course de code, préface à Jean-Pierre Brisset, «Les Origines humaines», Rroz, 2002
- La Défiguration, préface à Scarron, i/i éditeur, Paris 2002
- L’halluciné logogonique, préface à André Biely, «Glossolalie», NOUS, Caen, 2002
- Sokrat à Patmo, préface à Christophe Tarkos, «Œuvres», Tome 1, POL, 2008
- Dans la Maison des hommes, préface à Muriel Pic, «Bibliothèques», Filigranes, février 2011
- Un poète tous terrains, préface à Ernst Jandl, « Retour à l’envoyeur », grmx éditions, juin 2012
- Gris banal, préface à Henri Deluy, « Imprévisible passé », Le Temps des Cerises, juin 2012
- La Mise en jeu, préface à Oskar Pastior, «Poèmepoèmes», NOUS, Caen, 2013
- Grande brute, préface à Martial, DCL épigrammes (recyclées par Christian Prigent), POL, Paris, 2014


6-TRADUCTIONS
De l’italien
- Carlo-Emilio Gadda, À la Bourse de Milan, L’Ennemi n° 2, 1980
- Carlo-Emilio Gadda, Éros & Priape, TXT n°s 15 (1983) et 18 (1985)
- Carlo-Emilio Gadda, Parenthèse, Tartalacrème n°25, février 1983
- Pier-Paolo Pasolini, Outrager c’est tuer, TXT n° 15, 1983
De l’allemand
- Friederike Mayröcker, Poèmes, Tartalacrème n° 40, 1986
- Gerald Bisinger, Il neige, Catalogue 3ème Festival de Cogolin, 1986
- Anna Jonas, Les Métamorphoses du tigre, ibidem
- Oskar Pastior, Poèmes, Banana Split n°19, 1987
- Gerald Bisinger, Poèmes, ibidem
- Anna Jonas, Poèmes, ibidem
- Helmut Heissenbüttel, Poèmes, Banana Spit n° 20, 1988
- Friedericke Mayröcker, Poèmes, ibidem
- Oskar Pastior, Poèmes, Fusées n°12, 2007
- Ernst Jandl, Poèmes, Fusées n°19, 2011
- Ernst Jandl, Retour à l'envoyeur (avec Alain Jadot), Grmx, Caen, 2012
De l’anglais (américain)
- Raymond Federman, Notre sœur, Fusées n°9, 2005
- Raymond Federman, Le Musée des culs imaginaires, Fusées n°9, 2005
Du latin
- Martial, Epigrammes, Grumeaux n° 3, 2012
- Martial, Epigrammes, Cahier Artaud n° 1, 2013
- Martial, DCL épigrammes (recyclées par Christian Prigent), POL, Paris, 2014


7- PRODUCTIONS RADIOPHONIQUES
- Et ce qu’on a c’est de respirer, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 18 mars 1984
- Das Unbezähmbare : der Marquis de Sade und die Menschenrechte, Kultur-Termin, SFB 1, Berlin, mai 1989
- La Ville dont le centre est un trou, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 2 septembre 1990
- Tentative d’idylle au site syllabique, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 3 Février 1991


8-CINÉMA
- Place Clichy, texte du sketch de Bernard Dubois dans le film collectif «Paris vu par… 20 ans après», 1984


9- TEXTES NON REPRIS EN VOLUMES
a-Fictions & poèmes
- Carnivore, Iô n° 12, mars 1967
- Quatre poèmes, Chemin n°9, Marseille, mars 1968
- Sale situation, La Tour de Feu n°98-99, juillet-septembre 1968
- C’est dans la tuile…, La Tour de Feu n°98-99, juillet-septembre 1968
- Le Marronnier, L’Essai n° 51, Liège, 1970
- Histoires de Claire, TXT n°2, 1970
- Petits animaux fouisseurs dans la maison, in «La nouvelle poésie française», Seghers, 1974
- Le texte du portrait, Digraphe n°2, Paris, Avril 1974
- Le texte du portrait, in Claude Bonnefoy, «La Poésie française», Seuil, 197
- C’est un livre sur les bains, Revue 25, Juin 1977
- Le texte du portrait, Textuerre n° 12, Montpellier, Juin 1978
- University Porc-No Star, Colloque de Tanger / 2, Christian Bourgois, 1979
- Journal de l’Œuvide, L’Ennemi n°1, Christian Bourgois éditeur, 1980
- Méditation à l’œil en coin, CÉE n°6, Christian Bourgois éditeur, 1981
- La Tarte au citron, Tartalacrème n°14, Pontault-Combault, avril 1981
- La Tarte à la rhubarbe, Tartalacrème n°14, Pontault-Combault, avril 1981
- Les Aventures de Harry Dickson, Tartalacrème n°16, août 1981
- Strophe fuite, Tartalacrème n°17, octobre1981
- À une lectrice appliquée, Térature n° 3-4, Rennes, 1981
- La photo me ressort par l’oreille, Tartalacrème n°19, février1982
- Vie de Jean-Pierre Verheggen, Tartalacrème n°24, décembre 1982
- Pnigos, Change («Polyphonix»), n° 42, 1983
- Quatre Vénus, dépliant «Fusées», Carte blanche éditeur, 1984
- Guirlande pour Justine, in Toi & Moi pour toujours n°6, Paris, 1984
- Clélie avec Sade, in «Eros musagète», Plis / M 25, Lompret, 1986
- Una leggera metempsicosi, Doc(k)s n° 5, automne 1989
- Un poème politique, enfin !, in «À la Pologne», Nota Bene n° Spécial, Luneau-Ascot éditeur, Paris,1990
- Au promeneur clandestin, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- J’énerve l’us, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- À la mare mêlée, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Fragment pornographique, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Vénus au jardin, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Vénus au carrefour, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Chanson du marchand de trous, in «Chansonnette», Électre, Lompret, 1996
- L’Espace est voyou, in «Carnets de Bord», CRL Basse Normandie, 1999
- Zipp Leipzig, in «Regards français sur Leipzig», Leipziger Universitätsverlag, 2001
- À l’abbaye, Décision n°62, Bielefeld, 2003
- Exil, facile exil, in «Invitation au voyage» Éditions Pérégrines, Paris, 2004
- TV Sam suffit, in «Cie», Abstème & Bobance, Paris, 2006
- Valognes, souvenir, Bibliothèque Municipale, Valognes, mars 2006
- Biograffrie, vite, Dans la lune n°7, Tinqueux, Juillet 2006
- Adieu, La Mer gelée n°5, Berlin,février 2008
- La tarte au citron, Fusées n° 14, Auvers s/Oise, octobre 2008
- Palinéros, Action poétique n° 194, Ivry-sur-Seine, décembre 2008
- Quatre caisses d’espace, Espace (s) n° 5, Paris, mars 2009
- Travail du temps, La Revue Internationale des Livres et des Idées, n° 11, Paris, mai-juin 2009
- Le Monde moderne, Il Particolare n° 21/22, Marseille, Juillet 2010
- NCIS, in Écrivains en série, 2, Léo Scheer éditeur, Paris, Octobre 2010
- L’Impossible, Éros, etc, Grumeaux n° 2, Caen, Octobre 2010
- Ah, nos amours !, in « À partir d’un rien », Semaine de la Poésie, La Passe du Vent, 2012
- Éros flash back, in « Enfances », éditions Bruno Doucey, Paris, 2012
- Ah, nos amours !, Les écrits n° 135, Montréal, août 2012
- Tentons pour Stefan un petit centon, in «Jude Stefan, une vie d'ombre(s)», academia, L'Harmattan, Paris, octobre 2012
- Ah, nos amours !, in «Anthologia synchronès gallikès poièsès», Ekdoseis Agra, Athènes, 2013
- Ah, nos amours !, Place de la Sorbonne n° 3, Paris, avril 2013
- Ah, nos amours !, Première Ligne n° 3, éditions Les Vanneaux, Abbeville, octobre 2013
- Ah, nos amours !, Formes Poétiques Contemporaines n°10, Buffalo, Juin 2013


b-Théorie & critique (littérature)
- Lard poétique, La Tour de Feu n°102, juin 1969
- Méfiez-vous du Chabert, La Tour de Feu n°102, juin 1969
- Jean-Luc Steinmetz, Le Journal des Poètes, N°7, septembre 1969
- Pour Denis Roche, Action poétique n°41-42, 1969
- Lettre ouverte (avec J.-L. Steinmetz), Promesse n° 27, hiver 1969
- Psittacisme, sinapisme, poésie, La Tour de Feu n° 105 1970
- Note sur la censure (Guyotat), TXT n° 2bis, 1970
- Du réalisme (Thibaudeau), TXT n° 2bis, 1970
- Le Trope de la tripe, TXT n° 2bis, 1970
- Aere perennius, TXT n° 2bis, 1970
- Ouverture, TXT n° 3-4, 1971
- La Scène dans la Seine (Ponge), TXT n° 3-4, 1971
- Pour une poétique matérialiste (Ponge), Critique n° 301, 1972
- Carnaval : inflation, réaction, TXT n°5, 1972
- Ponge et le matérialisme, Cahiers du Centre International d’Études Poétiques, n° 93, Bruxelles, 1972
- La Littérature interdite (Guyotat), Politique Hebdo, 1972
- Un surréaliste au service de la réaction (Thirion), Politique Hebdo, 18 mai 1972
- Questions à Philippe Sollers, Politique Hebdo, 1973
- Une histoire monumentale (Sollers), Politique Hebdo ,n°78, 1973
- Le Groin et le menhir (D.Roche), Critique n°325, 1974
- Explication de texte (D.Roche), TXT n°6-7, hiver 1974
- Deux notes (D.Roche), TXT n° 6-7, hiver 1974
- Le Texte et la mort (Ponge), UGE 10-18, Colloque de Cerisy F. Ponge, 1976
- L’Organon de la Révolution (Maïakovski), TXT n°8, 1975
- Le corps qui désire la révolution (Guyotat), Politique Hebdo, n°180, 26 juin 1975
- D’un nouveau Réalisme, C.I.E.P, n° 110, Bruxelles, janvier 1976
- Louve basse première mort sûre (Roche), NDLR n°1, 1976
- La lessive du français d’église (Roche), Politique Hebdo, n° 218, avril 1976
- Blake le fossoyeur, Art press, juin 1976
- Où en sommes-nous ? TXT n°9, mars 1976
- Mon œil (Jean-Luc Parant), Le Journal du Bout des Bordes, 1977
- L’Ange et la bête, TXT n°9, 1977
- De la violangue ! De l’ouïssance !, in «Le Récit et sa représentation», Payot, 1978
- L’Écrit, le caca, TXT n°10, 1978
- L’Ange et la bête, suite, TXT n°10, 1978
- L’Homme aux rats de bibliothèque (Freud, Bourke), TXT n°10, 1978
- L’Ange est un flic (Verheggen), TXT n°10, 1978
- De l’Anthropophagie communautaire (Finas), Gramma n°7, 1978
- Le petit robinet goutte encore (Deguy, Duault), Impasses n°9/10, 1978
- Ubu et Zorro, Politique Hebdo, 11 février 1978
- Dans le carnaval de l’histoire (Verheggen), Textuerre, 1978
- Dans les latrines de l‘histoire (Laporte), Politique Hebdo, n° 306, mars 1978
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- Le Marquis de Sade n’ira pas au CIEL, Politique Hebdo, n° 312, mars 1978
- Suite en jouï-dire (Rombaut), Politique Hebdo, n°309, avril 1978
- La Besogne des mots chez Francis Ponge, Littérature n°29, 1978
- De quoi sont faits les Organons, Mantéïa n° 21/22, 1978
- Novarina contrôleur général des bouches, CÉE n°6, Bourgois éditeur, 1978
- Zorro est arrivé (Verheggen), CÉE n°6, Bourgois éditeur, 1978
- Ai grandi anamorfosatori, Vel n° 9, 1979
- Le Théâtre de la langue (Themerson), Le Matin, janvier 1979
- Il buco della lingua, Spirali, janvier 1979
- Una lettera di Céline, Spirali, janvier 1979
- Ce que pèse la langue, TXT n° 11, 1979
- Cummings anamorphoseur, TXT n°11, 1979
- Œuf glose, TXT n°11, 1979
- Petit portrait de Gertrude Stein en débile profonde, TXT n°11, 1979
- L’Écriture à la gomme, TXT n°11, 1979
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- Prig’ de vue, TXT n°11, 1979
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- Thermomètre-Burroughs, Colloque de Tanger / 2, Christian Bourgois, 1979
- Il gioco della voce (Meredith Monk), Spirali, janvier 1980
- Europei, ancora uno sforzo !, Spirali, janvier 1980
- Rabelais au Brésil, Vendredi, janvier 1980
- La Mouche cochée, Littérature n°37, 1980
- Un futuriste des Lumières (Themerson), L’Ennemi n°1, Christian Bourgois, 1980
- Sur la lecture publique, TXT n° 12, 1980
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- L’Écrit des blessés : C. E. Gadda, L’Ennemi n°2, Christian Bourgois, 1981
- Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique, Spirales n°1, 1981
- Au delà du principe d’avant-garde, Spirales n°2, 1981
- Gérard de Cortanze, Spirales n° 3, 1981
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- Une guerre contre la culture ?, Le Monde, 2 mai 1981
- Abasso le idee, Il Messagero, Rome, 25 avril 1981
- Dans le bleu outre-mère, Tartalacrème n° 16, août 1981
- La Nuit du Rose-Hôtel, Spirales n°, octobre 1981
- Le Jeu de la voix hors des mots, Spirales n° , décembre 1981
- Tous antisémites !, Spirales n° février 1982
- Aux grands anamorphoseurs, L’Ennemi n°3, Christian Bourgois ,1982
- L’apocalypse Céline, Spirales, janvier 1982
- Reading in every state, Enclitics n°6, 1982
- Pour l’amour d’un porc, Spirales, juin 1982
- À la résurrexion des morts de la presse !, Catalogue Muro Torto, Nantes, Espace Graslin, mai 1982
- Verdiglione écrivain, Spirales, octobre 1982
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- L’Amitié, Catalogue Muro Torto, Toulouse Le Mirail, novembre 1982
- Dans le bleu outre mère : Pleynet, TXT n°14, novembre 1982
- Effacer, traduire : poésie (Risset), TXT n°14, 1982
- Vie de Jean-Pierre Verheggen, Tartalacrème n°24, décembre 1982
- Question d’orœil, Revue des sciences humaines n°18, 1983
- De la difficulté du style (Clémens), TXT n°15, mars 1983
- Gadda, Pasolini et Cie, TXT n°15, mars 1983
- Comment voir le temps (Denis Roche), TXT n°15, mars 1983
- Last exit to Villejuif (Claude Minière), Le Matin, 14 Avril 1983
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- À quoi bon encore des poètes ?, Libération, 14 janvier 1993
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- Etre moderne, est-ce être illisible ?, Cahiers Noria, Reims, avril 1993
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- Notes sur l’effet fatrasie, TXT n°31, juin 1993
- Wozu noch Dichter ?, TXT n°31, juin 1993
- Cravan aujourd’hui…, If n°2, Marseille, 1993
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- La dernière tentation de Balzac, Revue de littérature générale n°2, POL, 1996
- Deux souvenirs sur Louis Guilloux, Cahiers «Confrontation», Saint-Brieuc, janvier 1997
- Malaise dans l’élocution, La Parole vaine, novembre 1997
- L’Absent de tout bouquin, Les Ambassades, Le Colloque de Tours, avril 1997
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- Sur ce qui apparaît, Java, 1997
- Lucrèce à la fenêtre, Barca ! n°10, mai 1998
- La déesse aime (Clément Marot), Quaderno n°1, juin 1998
- Le Dopé et le Sacré, Libération, 4 août 1998
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- Demain je meurs dans la voix-de-l’écrit, Grumeaux n° 1, mai 2009
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