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jeudi 4 juin 2015

[Actualités] Le désir de littérature avec Christian Prigent, par Bénédicte Gorrillot et Fabrice Thumerel

"Le désir de littérature, en somme"


Retour sur "Le désir de littérature, en somme" (soirée Remue.net à la Maison de la poésie Paris animée par Bénédicte Gorrillot et Fabrice Thumerel, autour de Christian Prigent et de Bruno Fern, vendredi 22 mai 2015, de 20H à 22H) : vidéos de Vanda Benes. Les extraits vidéos des lectures et dialogues sont accompagnés de photos (quatre de V. Benes et quatre de Marie-Hélène Dhénin) et de présentations/résumés établis par B. Gorrillot et F. Thumerel. [Intégrale audio à écouter sur Remue.net]



Lectures de Christian PRIGENT :
Extrait 1 ; extrait 2 ; extrait 3 ; extrait 4 ; extrait 5.

Lectures de Bruno FERN :
Extrait 1 ; extrait 2.

Bénédicte Gorrillot lisant Christian Prigent : écouter.

Présentation 
 
Dans sa contribution à l’ouvrage collectif L’Illisibilité en
questions (Bénédicte Gorrillot et Alain Lescart dir., éditions du Septentrion, 2014), "Du sens de l’absence de sens", Christian Prigent opère ainsi la distinction entre le discours philosophique et le discours littéraire :
« L’expérience du sens, on ne la fait pas directement face à la vie qu’on mène mais face aux discours qui nous disent quelque chose de cette vie. Je perçois du sens quand je lis un ouvrage de philosophie, un essai savant, une analyse politique. Et quand je perçois ce sens je perçois généralement aussi ce que son bâti rationnel et la positivité des énoncés qui le construisent ont de décevant. Au moment même où je saisis son sens, je perçois l’inadéquation de ce sens à la façon dont le monde, moi, singulièrement, m’affecte. Autrement dit : la lisibilité du propos me le fait, dans une large mesure, éprouver comme du parler "faux". Et cette épreuve est même sans doute ce qui fait lever en moi le désir d’un autre mode d’approche de la vérité, d’une autre posture d’énonciation, d’un autre traitement des moyens d’expression : le désir de littérature, en somme. »

Cette soirée va avoir pour but d’interroger cette formule : « Le désir de littérature, en somme ».
Portrait par Marie-Hélène Dhénin
Que veut dire Christian Prigent ? Qu’entend-il plus précisément par cette « littérature désirée » ? Est-ce plus clairement un « désir de poésie » ? Et donc qu’est-ce que la littérature (ou la poésie) pour lui ?
Et pourquoi ce « en somme » ? Qu’est-ce que ce « en somme » signale ? Comme synonyme d’un « malgré tout », signale-t-il un pis-aller ? une résistance ? un combat ? des oppositions dont il faut venir à bout ? Quelles sont ces oppositions à la littérature-selon-son-désir ? Comment les explique-t-il ?
Met-il derrière ces mots (« le désir de littérature, en somme »), en 2015, le même contenu qu’il mettait en 2008 à San Diego ? ou en 1989 dans la première publication, chez Cadex, de La Langue et ses monstres (augmenté et réédité en 2014 chez POL) ?
Bref, cette formule titrant notre soirée pose deux questions (intimement mêlées) : qu’est-ce qu’écrire (et faire-littérature) pour Prigent ? comment imposer malgré tout un écho public à cette littérature a priori en opposition à un consensus peu favorable – c’est-à-dire en opposition à un certain public (le grand public) qui brandit vite l’accusation d’illisibilité de cette littérature ?

Pour répondre à toutes ces questions, soulevées par le titre de la rencontre de ce soir, Christian Prigent va dialoguer avec les deux universitaires et critiques que nous sommes, mais aussi avec l’un de ses collègues d’écriture, Bruno Fern, lui aussi confronté à cette question de l’illisibilité poétique, tant comme lecteur d’autres poètes – et notamment de Christian Prigent –, que comme auteur de poèmes.
La présence des deux écrivains va notamment permettre un retour croisé immédiat de lectures : d’un côté, comment B. Fern perçoit-il l’écriture-Prigent et son éventuelle « illisibilité » ? En quoi Prigent pourrait-il être éventuellement « illisible » pour lui ? D’un autre côté, comment C. Prigent perçoit-il l’écriture-Fern ? et quelle serait, pour lui, son éventuelle illisibilité ? De fait, il sera aussi intéressant de voir les réponses personnelles que B. Fern pourra apporter de son côté au double questionnement qui nous occupe : pour lui, « le désir de littérature, quel est-il ? et pourquoi est-il ou serait-il illisible ? Pourquoi aurait-il à lutter pour exister malgré tout ?
Pour éviter des discussions trop abstraites, nous avons choisi de vous faire entendre des pages de nos deux poètes, choisies parce qu’elles posent cette double question de l’idéal littéraire (ou poétique) recherché et d’une résistance à un consensus mortifère pour la littérature.
Ainsi nos moments de réflexions théoriques seront rythmés par des lectures très aimablement réalisées par nos deux créateurs.

Photo de Marie-Hélène Dhénin


Trois interventions de Bénédicte Gorrillot


Quelle est l’illisibilité de L’âme ? Est-ce parce que ce recueil de 2000 incarne de façon peut-être radicale votre définition du « désir de littérature » (« Du sens de l’absence de sens ») ?


Je résume : L’Âme est-il très illisible parce que les poèmes n’y parlent plus du monde ou de
Bénédicte Gorrillot à l'uvre...
l’homme mais uniquement - autoréférentiellement - de l’impossibilité de toute parole juste du monde ou de soi ? Et ce narcissisme linguistique central n’est pas compris comme légitime (c’est-à-dire comme « poétique » ou « novateur ») ou est difficile à déchiffrer entre les lignes ?


A écouter, par contraste avec la page 79 de L'âme (né d’une circonstance érotique), le poème de Météo des plages qui a été lu (extrait de la section « Tentative d’une idylle ») , faut-il penser que Météo des plages (2010) est aussi illisible que L’Âme (2000) ?


Parce que, ici, il semble qu’un récit événementiel (érotique) (bref un signifié extérieur) fasse retour sur le devant de la scène qui appuie (qui facilite ?) le récit autoréférentiel… parce que les effets humoristiques de réécriture parodiques ou carnavalesques (des clichés du cinéma sexy) font oublier l’amertume de la leçon d’impuissance linguistique à dire le vécu érotique… ?



Je reviens au « en somme » : nous l’avons interprété jusqu’ici comme force de résistance (souvent par rupture) au consensus public (au bon goût dominant ou aux modes dominantes) : et le geste littéraire était synonyme de violentement, de bris « des lignes grammaticales », comme disaient Burroughs et les cut-upers américains qui vous ont aussi inspiré à un certain moment de votre écriture.


Mais « en somme » me paraît prévenir d’un rapport plus complexe et plus ambigu du créateur rupteur à la communauté qu’il veut bousculer. « En somme » n’implique-t-il pas aussi un certain art du compromis avec la communauté à bousculer, et il s’agit là d’un art nécessaire ?


Photo de Marie-Hélène Dhénin
Par exemple, le premier compromis ne serait-il pas d’expliquer par des commentaires écrits a posteriori ces pages illisibles ? Pour s’imposer réellement, l’illisibilité, la littérature irrégulière (indigérable, contre les normes) doivent-elles allier à la violence de leur énonciation l’entreprise pédagogique d’explication et doivent-elles accepter la langue normée pour diffuser (pour publier) leur a-normalité ? Je pose cette question à cause de l'alternance entre théorie et pratique : Ecrit au couteau tout comme Commencement sont suivis par leur légitimation dans Ceux qui merdRent et Une erreur de la nature… Bref, peut-il y avoir « publication réelle d’une grande irrégularité de langue » sans théorisation en langue normée de cette irrégularité (ce qui peut sembler un paradoxe) ?



Faut-il s’expliquer ainsi (lien nécessaire de compromis pédagogique avec la communauté à convaincre) votre souci de théoriser l’illisibilité des autres poètes « irréguliers », en sorte d’assurer leur publication (= leur diffusion publique, la diffusion-compréhension de leur illisibilité corrosive) ? Je pense à vos études sur de nombreux contemporains (ou moins contemporains) dans La langue et ses monstres (1989 et 2014), dans Une erreur de la nature (1995) ou Salut les anciens, salut les modernes (2000)…

Intervention de Bruno Fern (par F. Thumerel) 


Bruno FERN, c'est Ici poésie : association des lectures publiques de Caen, à laquelle il participe depuis 2001.
Bruno FERN, c'est « la contrainte faite style », pour reprendre une expression de Typhaine Garnier sur Libr-critique – site auquel il participe du reste comme chroniqueur (il fait d'ailleurs le trait d'union avec Remue.net et un autre site dirigé par un ancien de TXT, Sitaudis de Pierre Le Pillouër).
Portrait par M.-H. Dhénin
Depuis 2007, il a publié 7 livres, dont Des figures (éditions de l'Attente, 2011), Reverbs (Nous, 2014) et Le Petit Test (Sitaudis, 2015).
Marqué par Jude Stéfan qu'il a eu la chance d'avoir comme professeur, l’auteur de Reverbs et du Petit Test – dans lesquels il retraite des matériaux discursifs en se fixant des contraintes, qu’il nomme "machines à fabriquer des grains de sable" – se retrouve dans la conception prigentienne de l’illisibilité : dès lors qu’on s’efforce d’écrire – au sens fort du terme -, s’impose "la fatalité de l’obscurité". C'est pourquoi il prend ses distances par rapport à Oulipo, se méfiant du ludisme et d'une conception de la contrainte comme simple règle du jeu.




 À venir...

Christian Prigent à Lyon. Vendredi 05 Juin, 20h. « Un écrivain dans le monde des revues : Christian Prigent et l’aventure TXT ». Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 8 bis quai Saint-Vincent, 69001 LYON. Informations : livraisons.rhonealpes@gmail.com / 06-88-24-20-06.
 
LA VILLE BRÛLE, BERLIN SERA PEUT-ÊTRE UN JOUR
Rencontre avec Christian Prigent (auteur), Patrick Suel (libraire) et Marianne Zuzula (éditrice) autour du livre Berlin sera peut-être un jour de Christian Prigent (éditions La ville brûle, 2015)
Le mercredi 17 juin 2015 à 19 h à l’Institut français de Berlin http://www.institutfrancais.de/…/berlin-sera-peut-etre-un-j…

► On consultera avec intérêt le Fonds Prigent à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine).

mercredi 21 janvier 2015

[Actualité] Nouvelles prigentiennes (premier trimestre 2015)





LECTURES PREMIER TRIMESTRE 2015


Christian Prigent au Théâtre Durance (04). Mercredi 27 Janvier, 19 h. Les Lauzières, 04160-Château-Arnoux / Saint-Auban. Lecture (avec Vanda Benes) & discussion. Contact : Théâtre Durance, 04 92 64 27 34

Christian Prigent à Lille. Lundi 09 Février, 20 h 30. « Les Causeries du Lundi ». Au cinéma l'Univers, 16 rue Georges Danton, 59000-Lille. Inscriptions & renseignements : causeries@acfcapa.fr

► Christian Prigent à Copenhague. Jeudi 12 Février 2015, 19 h. Lecture (avec Vanda Benes) et discussion. Festival «Game of Masks», Museum Rundetaarn, Kobmagergade 52 A, Copenhague (DK). Contacts : muradam@paradis.dk, 452 11 83 909.

Christian Prigent à Nantes. Samedi 07 Mars, 16 h 30. « Les Rencontres de Sophie ».
Au Lieu Unique, Scène Nationale, 2 Quai Ferdinand Favre, 44000 Nantes (02 40 12 14 34). 
Lecture & discussion. Contacts : philosophia.association@orange.fr

Christian Prigent à Saint-Brieuc. Mardi 10 Mars, 14 h 30. « Université du Temps Libre ». Cinéma LE CLUB, Bd Clémenceau, Saint-Brieuc. Contact : UTL 02 96 62 05 92



Deux nouvelles mises en ligne sur la page de l'éditeur consacrée aux entretiens et textes divers de Christian PRIGENT.


ENTRETIEN 
(2014) Une hérédité ravigotée
Les rapports à la littérature médiévale (la langue romane et le Cycle du Graal) dans le cycle romanesque Commencement, Une phrase pour ma mère, Grand-mère Quéquette, Demain je meurs, Les Enfances Chino.
Entretien avec Patricia Victorin, Perspectives médiévales (http: // peme.revue.org/7423), Janvier 2015.  
Patricia Victorin est professeur de littérature médiévale à l'Université de Montpellier.


ESSAI 
(2014) Sade au naturel
Sade et le « tout dire ».  La « différence non logique ». Littérature et philosophie.
Une version différente figure, sous le titre « A Monsieur de Sade », dans le volume collectif Lettres à Sade, Thierry Marchaisse éditeur, Paris, Octobre 2014.



samedi 1 novembre 2014

[Actualité] Les automnales de Christian Prigent

Dans ces automnales, deux RV avec Christian Prigent (à Berlin et à Nantes) ; la mise en ligne de la collection TXT ; la prochaine parution d'un nouveau volume (La Langue et ses monstres, P.O.L, nouv. version).




Christian Prigent à Berlin. Le samedi 27 Novembre 2014, 20h. A propos de la traduction en allemand de L'Âme (POL, 2000), lecture et discussion. A «lettretage», Mehringdamm 61, D-10965-BERLIN. Contact : Katharina Deloglu, 0151-59 17 26 50. Voir http://comment.lettretage.de/category/christian-prigent

Christian Prigent à Nantes. Le mardi 16 Décembre, 20 h 30.  Grand-mère Quéquette, Demain je meurs, Les Enfances Chino. Lecture-rencontre organisée par le CAP (Culture, Art, Psychanalyse). Salle Vasse, 18 rue Colbert, 44000-Nantes. Contact : CAP Nantes, 06 10 28 64 88. 


* La mise en ligne de la collection intégrale des TXT est entreprise par José Lesueur sur son blog Cantos Propaganda : vous pouvez déjà découvrir les cinq premiers numéros dans leur intégralité.

* À paraître le 14 novembre : Christian Prigent, La Langue et ses monstres (nouvelle édition, P.O.L : 11 textes relus + 9 textes en plus).
La Langue et ses monstres est un recueil de vingt essais portant sur des écrivains de la « modernité ».
Les onze premiers figuraient dans l’édition princeps de l’ouvrage (chez Cadex, en 1989). Ils concernent d’abord quelques figures emblématiques du XXe siècle : Gertrude Stein, Burroughs, Cummings, Khlebnikov, Maïa­kovski ; puis des vivants remarquables apparus dans le dernier quart dudit siècle : Lucette Finas, Hubert Lucot, Claude Minière, Valère Novarina, Marcelin Pleynet, Jean-Pierre Verheggen.
Ces textes avaient été rédigés entre 1975 et 1988 dans le contexte des débats d’époque (la fin des avant-gardes historiques et l’effort de quelques-uns pour maintenir, envers et contre toute liquidation réac­tionnaire, l’exigence d’expérimentation littéraire). Tous ont été repris et corrigés dans l’intention d’en éliminer le plus crispé par les polémiques du temps et le plus marqué par un vocabulaire théorique daté. Le même objectif a conduit à éliminer pour cette réédition le préambule et le bilan de l’édition originale.
Les neuf essais suivants ont été composés entre 2005 et 2014 pour des revues, des préfaces, des actes de colloques. Tous ont été refondus pour la présente édition. Ils réfléchissent sur Jouve, Artaud, Ponge, Pasolini, Jude Stefan, Bernard Noël, Éric Clémens, Christophe Tarkos. De Jouve à Tarkos (1990) ils encadrent donc historiquement les onze textes qui précèdent. Du point de vue de la théorie littéraire et de l’analyse stylistique, ils tentent de réfléchir sur ce qui constitue, en dehors de toute préoccupation « avant-gardiste », un effort « moderne » d’invention écrite. Et ce jusqu’à l’apparition récente des textes de Christophe Tarkos, qui nous ont invités à repenser, une fois de plus, les causes et les effets de cet effort.
Ce livre n’est donc pas qu’une réédition mais, largement, un ouvrage nouveau. On y trouve des propositions sur les fameuses « grandes irrégularités de langage » (Georges Bataille) inventées par les poètes les plus déroutants du XXe siècle : les poétiques « anamorphosées » de Cummings ou de Bernard Noël, l’érotisme à la fois savant et énergumène de Pierre Jean Jouve ou de Jude Stefan, la « violangue » telle que la pratique un Jean-Pierre Verheggen, le « babil des classes dangereuses » réinventé par Valère ovarina, le « jeu de la voix hors des mots » dans les poèmes zaoum de Khlebnikov, les « glossolalies » façon Antonin Artaud, le « cut up » de William Burroughs, etc.
Mais, au delà, bien d’autres questions sont évo­quées : le rapport littérature/science/philosophie (chez Sade ou chez Clémens), le lien entre les choix stylistiques et les postures politiques (chez Maïa­kovski, Ponge ou Pasolini), l’articulation entre les monstrueuses reconfigurations verbales que pra­tiquent tous ces auteurs (ainsi Vélimir Khlebnikov ou Antonin Artaud), les crises subjectives dont elles sont l’effort de résolution et l’impact qu’elles rêvent envers et contre tout d’avoir sur le corps social qui en reçoit les coups.
Le pari est que ces questions ne sont pas, quoi qu’on en dise ici et là, de vieilles lunes. Mais des interrogations fondamentales. Fondamentales en tout cas pour les lecteurs qui ne se contentent pas de fables distrayantes, de sociologie romancée ou de suppléments « poétiques » à la rudesse des vies. Fondamentales pour ceux qui voient dans la litté­rature une expérience radicale de ce qui nous parle et nous assujettit. Une expérience qui n’a d’intérêt que si ses voix excentriques traversent les repré­sentations couramment admises pour composer de nouveaux accords avec le désir des hommes, leur angoisse, leur sensation d’un monde vivant.
Ceux dont parle La Langue et ses monstres ont relevé ce défi. L’auteur des essais qu’on trouve dans ce livre a d’abord tenté de se rendre plus clairs les effets que quelques oeuvres « monstrueuses » exerçaient sur lui. Cet effort a fait lever des questions : de quoi parlent ces oeuvres qui nous mènent « au bord de limites où toute compréhension se décompose » (Bataille) ? quel « réel » représentent-elles dans leurs étranges portées ? de quelle nature est la jouissance sidérée qu’elles provoquent en nous ? de quels outils dispo­sons-nous, et quels autres devons-nous forger pour en déchiffrer les intentions ? en quoi ce déchiffrement peut-il nous aider à mieux évaluer ce dont on parle en fait quand on parle de littérature (l’ancienne comme la moderne et aussi bien la plus contemporaine).

mercredi 9 juillet 2014

[Recherche - actualité] Présentation du fonds Christian Prigent à l'IMEC, par Typhaine Garnier


Abbaye d'Ardenne (Calvados)



 Christian Prigent a confié ses archives à l'Institut mémoires de l’édition contemporaine en 2012. De nouveaux dossiers sont arrivés depuis : « La Vie moderne », « Les Enfances Chino », « Épigrammes » de Martial et « SILO » (essais et entretiens mis en ligne sur le site de POL). En complément des archives personnelles, l’IMEC constitue une bibliothèque d’étude regroupant les livres de Christian Prigent et les travaux universitaires portant sur son œuvre. Ressource extrêmement riche pour l’étude de l’œuvre prigentienne, le fonds offre aussi un matériau historique considérable sur l’activité des réseaux poétiques et artistiques « avant-gardistes » ou « expérimentaux » auxquels Christian Prigent participe depuis les années 1970.


L’archivage en bref : des cartons à l’inventaire

Après la phase de découverte (ouverture des cartons), il s’agit d’établir un « plan de classement » du fonds. À l’IMEC, les archivistes s’efforcent de respecter autant que possible les choix de classement opérés par les auteurs. Ce principe fut ici relativement facile à appliquer, car Christian Prigent a donné des archives ordonnées. Vient ensuite l’étape du reconditionnement : élimination des matériaux fortement dégradables (agrafes, trombones) et remplacement des chemises d’origine par des contenants en matériaux neutres. À chaque sous dossier sont attribués une cote et un code-barres qui permettront la communication des documents aux chercheurs. Ensuite commence le travail de description des archives. On ne décrit bien sûr pas chaque feuillet, mais des ensembles cohérents de documents. Au bout du compte, on obtient un inventaire complet qui doit permettre de se faire une idée assez précise du contenu du fonds.


Analyse du fonds 

Typhaine Garnier
Christian Prigent n’a donné à l’IMEC que les archives de l’écrivain. On trouve donc très peu d’archives familiales (seulement quelques documents « recyclés » dans les livres et les archives rassemblées pour le volume d’entretiens Christian Prigent, quatre temps, paru chez Argol en 2009). On ne trouve pas non plus les archives de l’activité d’enseignement de Christian Prigent. Les plus anciens textes de Christian Prigent présents dans le fonds sont des poèmes de 1963 (année de son entrée en classe d’hypokhâgne à Rennes). Les documents les plus récents datent de quelques mois.

Pour les œuvres littéraires, Christian Prigent a constitué des dossiers particuliers réunissant souvent une grande diversité de documents : notes et brouillons, croquis, documents exploités, correspondance et dossier de presse.
Les travaux sur Francis Ponge forment un dossier important comprenant les brouillons de la thèse La poétique de Francis Ponge (1969-1976), des articles postérieurs et la correspondance échangée avec Francis Ponge sur une vingtaine d’années. L’ensemble concernant l’activité théorique et critique de Christian Prigent réunit en outre un grand nombre d’articles parus depuis le début des années 1970 dans divers journaux et revues.
Les archives « sur la peinture » (désignation inscrite par Christian Prigent sur plusieurs volumineux dossiers) témoignent de l’importance de celle-ci dans l’œuvre de l’écrivain. Elles rassemblent la plupart de ses textes en rapport avec les arts plastiques, mais également des dossiers consacrés à des artistes dont les oeuvres l’ont intéressé, ainsi que des documents sur les expositions dans lesquelles il s’est impliqué.
Un ensemble de carnets et cahiers complète les archives de cette intense production littéraire et théorique.
Christian Prigent, Vanda Benes et Typhaine Garnier
Les interventions publiques de Christian Prigent sont elles aussi richement documentées par les notes préparatoires et les textes de nombreuses conférences, les contrats, les programmes des manifestations, les listes des textes lus, les agendas personnels, ainsi que par de nombreux enregistrements audio et vidéo (les premières lectures enregistrées datent de 1973).
Si le fonds comporte peu de documents sur TXT (les archives de la revue ayant été déposées en 2002 à la Bibliothèque Jacques Doucet), on y trouve en revanche un ensemble important concernant la collection « Muro Torto » fondée à Rome en 1979.
La correspondance comprend des lettres de plus de cent cinquante scripteurs, parmi lesquels figurent des personnalités éminentes, des éditeurs et de nombreux amis écrivains, philosophes et artistes.
Également très fourni, le dossier critique comprend des travaux universitaires portant sur l’œuvre de Christian Prigent ou sur TXT, des documents de préparation des dossiers consacrés à Christian Prigent dans des revues1, ainsi que de nombreux articles de presse.
Répartie dans les différents ensembles, une riche documentation iconographique complète le fonds (photographies d’écrivains et artistes proches, originaux des documents utilisés ou reproduits dans les livres).

Usages des archives

« Je ne me suis bien évidemment pas placé d’emblée dans la perspective d’une conservation de ces paperasses (à des fins « historiques ») », lit-on dans L’Archive e(s(t l’œuvre e(s)t l’archive (IMEC, 2012, p. 13). Les archives données à l’IMEC ne représentent qu’une partie de ce qui a été amassé et écrit par Christian Prigent. 2 Plutôt que le détail de cette genèse, les archives donnent à voir la fabrique prigentienne, le modus operandi habituel par montage et recyclage de documents.3 Déménagements successifs et dégât des eaux ont réduit le volume. Pour les livres écrits depuis l’adoption de l’ordinateur, la plupart des états successifs des textes sont passés à la corbeille informatique. Il en va de même pour les documents utilisés : leur intérêt disparaît généralement une fois qu’ils ont été avalés par l’œuvre. Comme le souligne Christian Prigent, l’importance des lacunes empêche une exploitation strictement génétique des archives qui se proposerait de reconstituer pas à pas la création de tel ou tel livre.

Mais par la diversité des documents donnés à l’IMEC, le fonds n’est pas seulement la mémoire de cette fabrique. Les dossiers de presse constitués très tôt par Christian Prigent et les enregistrements des émissions auxquelles il a participé permettent par exemple d’étudier la réception de ses livres sur plus de quarante ans. À travers les documents relatifs aux diverses interventions  de Christian Prigent, il est possible de suivre la présence publique de l’écrivain depuis la fin des années 1970. On pourra étudier aussi la pratique de la voix grâce aux nombreux enregistrements de travail que l'auteur a lui-même réalisés.

3 juillet 2014 : Yoann Thommerel fait visiter la bibliothèque de l'IMEC à ses invités du colloque de Cerisy, "Christian Prigent : trou(v)er sa langue" (dir. : B. Gorrillot, S. Santi et F. Thumerel)
 

Un échantillon : les archives de Grand-mère Quéquette

        Une exposition d’archives échappe difficilement à la tentation d’esthétisation des « beaux » manuscrits. Entre deux feuillets d’intérêt équivalent, on retient plutôt celui qui a de belles ratures en couleurs. Le choix de montrer les archives d’un seul livre visait à contrer cette tentation.

Depuis sa publication en 2003, Grand-mère Quéquette s’est bien installé dans le paysage littéraire. Situé au milieu du cycle narratif ouvert par Commencement (1989), ce livre a eu et continue d’avoir des échos divers : remarqué dans la presse lors de sa parution en 2003, il a fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales et suscite depuis quelques années l’intérêt des chercheurs. Conséquence de ce rayonnement, les archives de Grand-mère Quéquette sont particulièrement riches : elles rassemblent non seulement des documents montrant diverses étapes de l’écriture, mais aussi des archives « brutes » (images et textes exploités) et de nombreux documents relevant de la réception du livre (lettres, articles de presse, etc.). Elles offrent ainsi un aperçu de la vie du roman, depuis les premières notes pour ce qui s’appelait alors « projet "Cartravers" » jusqu’aux adaptations théâtrales.



Observations
Sur les feuillets de « notes de travail », on voit qu’il y a au départ des textes issus de projets antérieurs (par exemple des « chutes de Commencement »), des documents (le dossier sur l’affaire criminelle constitué par le père de Christian Prigent), un ensemble de motifs, de figures et de sites, des modèles formels4 et des « axes de travail » (« le réel comme crime contre le sens », « le sang noir du réel noie le sens, l’histoire, l’écriture »).
Les plans de Grand-mère Quéquette où l’on reconnaît la structure du roman reprenant la liturgie des Heures montrent le « farcissement » de ce cadre temporel moins par des actions et des péripéties que par des motifs, images et souvenirs littéraires. Les plans de Christian Prigent ne définissent pas d’abord une armature narrative mais listent par chapitre les références littéraires et picturales à intégrer, ainsi que les textes déjà écrits à recycler. On lit par exemple qu’il faudra dans la section I «  Carrache / Tintoret / Poussin », en IV : la « Peste d’Athènes », en VI : le site de « Cartravers (in Commencement) » et le « CRIME = Gadda, Rimbaud, Monet (trou rouge) ». Le plan dessine ainsi un parcours semé de motifs que l’écriture devra traverser, ou plutôt emporter dans son mouvement. Écrire Grand-mère Quéquette, c’est passer de cette liste des motifs au volume foisonnant que l’on connaît.

Comme les autres livres, Grand-mère Quéquette recycle des documents très divers : articles de presse (rubriques des « faits divers » ou de vulgarisation scientifique), notice de médicament, prospectus publicitaires, etc. Cet ensemble de documents glanés au cours de l’écriture du roman montre qu’écrire, pour Christian Prigent, ça n’est pas s’enfermer dans l’accomplissement d’un programme mais au contraire entretenir un état de réceptivité ironique qui permet d’accueillir des matériaux imprévisibles au départ.




1 Java, n° 5 ; Faire part, n° 14/15 ; Il Particolare, n°4/5 et 21/22.
2 « Des étapes du travail sur chaque livre ne reste la plupart du temps d’une part que les premiers cahiers ou carnets […], d’autre part les toutes dernières étapes (sorties d’imprimantes avec corrections marginales), où les éléments montés sont déjà intégrés et homogénéisés par le phrasé d’ensemble. Mais rien qui permette vraiment de suivre pas à pas la fabrication » (L'Archive..., op. cit., p. 12-13).
3 «  […] je suis toujours parti de documents (écrits ou images). Ensuite : extraction des documents de leur contexte [ …] ; insertion dans un autre contexte (le texte en cours) ; articulation à une composition d’ensemble ; et, la plupart du temps, transformation par diverses manipulations rhétoriques, descriptions décalées, commentaires méta-techniques, déplacements homophoniques, etc. À chaque fois dans cet ordre et sous cette forme dynamique : sélection / extraction / insertion / articulation / transformation » (ibidem, p. 18).
4 On lit par exemple : « voir, comme modèle de structure (et articulation carnavalesque des fragments narratifs, poétiques, dialogués…), le Tête de nègre de Maurice Fourré ».

jeudi 26 juin 2014

[Recherche] Bibliographie générale : publications de Christian Prigent (work in progress)



Christian Prigent et son éditeur, Paul Otchakovsky-Laurens, en 2013

Pour ce qui est des publications de Christian Prigent, cette Bibliographie se veut exhaustive. De manière générale, elle constituera un work in progress : elle sera complétée régulièrement, et, une fois par an, sera remise à la UNE.


1- ÉDITIONS COURANTES :
- La Belle journée, Chambelland, Goudargues, 1969 (poésie) ; tirage de tête avec Robert Tatin.
- L’Main, L’Energumène, Paris, 1975 (fiction) ; tirage de tête avec Claude Viallat.
- Denis Roche, Seghers, Poètes d’aujourd'hui, Paris, 1977 (essai)
- Power/powder, Christian Bourgois, Paris 1977 (fiction)
- Œuf-glotte, Christian Bourgois, Paris, 1979 (fiction)
- Voilà les sexes, Luneau-Ascot, Paris, 1981 (fiction)
- Paysage avec vols d’oiseaux, Carte Blanche, Rome, 1982 (poésie) ; tirage de tête avec Antoine Révay.
-Viallat la main perdue, Rémi Maure éditeur, Paris, 1981 (essai). Rééditions : Ecole des Beaux Arts du Mans (1993) puis Editions Voix, Metz (1996)
-Comme la peinture (Daniel Dezeuze), Yvon Lambert éditeur, Paris, 1983 (essai)
-La Corne du taureau (Jean-Louis Vila), Galerie Athanor éditeur, Marseille, 1983 (essai)
- Journal de l’œuvide, Carte Blanche, Montmorency, 1984  (poésie) ; tirage de tête avec Pierre Buraglio.
- Peep-Show, Cheval d’Attaque, Dieulefit, 1984 (fiction) — réédition : Le Bleu du Ciel, Bordeaux, 2007
- Deux dames au bain, L’un dans l’autre, Paris, 1984 (fiction)
- Souvenirs de l’Œuvide, Artalect, Paris, 1984 (cassette audio)
- La Voix de l’écrit, Nèpe, Ventabren, 1985 (propositions & partitions)
- Notes sur le déséquilibre, Carte Blanche, Montmorency, 1988 (poésie) ; tirage de tête avec Dominique Thiolat.
- La langue et ses monstres, Cadex, Saussines, 1989 (essai) — réédition : Cadex, 2010
- Commencement, POL, Paris, 1989 (roman)
- Ceux qui merdRent, POL, Paris, 1991 (essai)
- Six jours sur le Tour, Editeurs Evidant, Bois-le-Roi, 1991 (chronique) ; tirage de tête avec Joël Desbouiges.
- Écrit au couteau, POL, Paris, 1993 (poésie)
- Une erreur de la nature, POL, Paris, 1996 (essai)
- À quoi bon encore des poètes ?, POL, Paris, 1996 (essai)
- Une phrase pour ma mère, POL, Paris, 1996 (fiction)
- Glossomanies, L’Ambedui, Bruxelles, 1996 (théâtre)
-Rien qui porte un nom, Cadex éditeur, Saussines, 1996 (essai)
- Dum pendet filius, POL, Paris, 1997 (poésie)
- Album du commencement, Ulysse fin de siècle, Plombières-les-Dijon, 1997 (poésie) :; tirage de tête avec des dessins de l’auteur.
- L’Écriture, ça crispe le mou, Alfil, Neuvy-le-Roi, 1997 (CD & partitions)
- Le Professeur, Al Dante, Paris, 1999 (récit) — réédition : Al Dante, 2001 et 2011
- Berlin, deux temps trois mouvements, Zulma, Paris, 1999 (chronique)
- Keuleuleu le vorace, Hesse, St Claude de Diray, 1999 (jeunesse)
- L’âme, POL, Paris, 2000 (poésie)
- Salut les anciens / Salut les modernes, POL, Paris, 2000 (essai)
- À la dublineuse, Cadex, Saussines, 2001 (poésie) ; tirage de tête avec Serge Lunal.
- Réel : point zéro, Weidlerverlag, Berlin, 2001 (essai)
- Venise, inverno, Rapport d’étape, Venise, 2002 (chronique)
- Avec mes peintres, Galerie l’Ollave éditeur, Rustrel, 2002
- Presque tout, POL, Paris, 2002 (poésie)
- Grand-mère Quéquette, POL, Paris, 2003 (fiction)
- Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas , Cadex, Saussines, 2004 (entretiens)
-Ils affinent notre optique, École Régionale des Beaux-Arts de Besançon, 2004 (essais)
-L'Incontenable, POL, Paris, 2004 (essais) 
-Ce qui fait tenir, POL, Paris, 2005 (théorie/poésie)
-Demain je meurs, POL, Paris, 2007 (roman). Prix Louis-Guilloux 2007.
- Criterium Jarry suivi de Bienvenue au Père Ubu, Cynthia 3000, Reims, 2007 (mirlitonades)
- Le monde est marrant (vu à la télé), POL, Paris, 2008 (chronique)
-Le Sens du toucher, Cadex éditeur, Sainte Anastasie, 2008 (essais)
- 104 slogans pour le Cent Quatre, Mairie de Paris, 2008 (poésie)
- Naufrage du litanic, Le Bleu du Ciel, Bordeaux, 2008 (CD & livret). Prix Charles-Cros 2009.
- Christian Prigent quatre temps, Argol, Paris, 2009 (entretiens)
- Météo des plages, POL, Paris, 2010 (roman en vers)
- Compile, POL, Paris, 2011 (livret et CD)
- La Vie moderne, POL, Paris 2012 (poésie)
- L'archive e(s)t l'œuvre e(s)t l'archive, IMEC, Caen, 2012 (essai)
- Les Enfances Chino, POL, Paris, 2013 (roman)
- Silo (essais & entretiens), en ligne sur site pol-editeur, 2014

Christian Prigent à Rome en 1979


2- OUVRAGES ILLUSTRÉS, À TIRAGE LIMITÉ
- La Femme dans la neige, Génération, Colombes, 1971 (avec Gérard Duchêne et Jean-Pierre Ghesquière).
- Histoires de Claire, TXT, Rennes, 1971 (avec Daniel Busto).
- La Mort de l’imprimeur, Génération, Colombes, 1975 (avec Daniel Dezeuze).
- Hacettepe University Bulletin, Ecbolade, Lille, 1976 (avec Gilbert Dupuis).
- Un os, Muro Torto, Rome, 1979 (avec Bernadette Février)
- Prig’ de vue, Images nuit blanche, Genève, 1979 (avec François Lagarde)
- tRoma, Muro Torto, Rome, 1980 (avec Mathias Pérez)
- 200 Conseils pour un carnaval, Térature, Rennes, 1981 (avec Mathias Pérez)
- Une Élégie, Muro Torto, Melun, 1983 (avec Nathalie Bréaud)
- Mobilis in mobilier, Cadex, Saussines, 1986 (avec Daniel Dezeuze)
- P. P. P., La Maladrerie, Aubervilliers, 1988 (avec Marc Pataut et Mathias Pérez)
- Un fleuve, Carte Blanche, Calaceite, 1993 (avec Mathias Pérez)
- Je commence, L’Attentive, Ségalièrette, 2002 (avec Mathias Pérez)
- Marelle Mallarmé, FDAC du Val de Marne, Vitry, 2002 (avec Jean-Marc Chevallier)
- Du Moelleux, Carte Blanche, Auvers s/ Oise, 2002 (avec Mathias Pérez et Jean-Luc Poivret)
- Rimbaud aime Lucrèce, Plis, Tours, 2003 (avec Serge Lunal)
- L'immense, l'équivoque, Rencontres, Charleville, 2004 (avec Philippe Boutibonnes)
- Image, mirage, Cahiers de l'Adour, Paris, 2004 (avec Colette Deblé)
- Biograffrie, vite, Coll. «Tête à Texte», Rencontres, Charleville, 2004 (avec Philippe Boutibonnes)
- Toucher Couler, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2005 (avec Mathias Pérez)
-Comment ça marche, Carte Blanche/École des Beaux Arts du Mans, 2005 (avec Daniel Aulagnier)
- Mi-Livre dit Libre, École d’Arts de Nîmes, 2005 (avec Jean-Marc Chevallier)
- Je parle entre vos lèvres, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2006 (avec Mathias Pérez)
- Légère loin légère, éditions du Pilon, Nîmes, 2007 (avec Serge Lunal)
- À la Mer putréfiée, À distance, Caen, 2007 (avec Stéphane Quoniam)
- Une aube navrante, Jacques Brémond, Rémoulins, 2008 (avec Serge Lunal)
- Vue sur Mer, Collectif Génération, Fréjus, 2009 (avec Emi Fukuzawa et Claude Viallat)
- Éros palinodies, À distance, Caen, 2009 (avec Stéphane Quoniam)
- Quatre Caisses d’espace, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2010 (avec Mathias Pérez)
- Suite Diderot, Ficelles, Soligny-la-Trappe, 2011 (avec Detlef Baltrock)


3-ESTAMPES
-Une mère, Muro Torto, 1980 (avec Antoine Révay)
-Une plage, Carte Blanche, 1984 (avec Pierre Buraglio)
-Oyez, fils de porcs, Médiathèque du Mans, 1996 (avec Mathias Pérez)


Christian Prigent et Bénédicte Gorrillot à San Diego en 2008


4-ENTRETIENS
- J.-P. Verheggen interviewe C. Prigent, Le Journal des poètes, Bruxelles, juillet 1969
- Sexe, texte, avant-garde : politique, in André Miguel, «L’Homme poétique», Éditions Saint-Germain-de-Prés, Paris, 1974
- Sur L’main, Le Journal des poètes, Bruxelles, septembre 1975
- La revue, l’art-guerre, Les Nouvelles littéraires, Paris, septembre 1976
- Entretien avec C.Prigent, Textuerre, n°9, Montpellier, janvier 1977
- Sur Power/Powder, La Quinzaine littéraire, Paris, 15 juillet 1977
- Crases freuses, phrases creuses, La Quinzaine littéraire n° 301, Paris, 1979
- Pour en finir avec le jugement de Burroughs, TXT n°10, 1980
- Sur la lecture publique, TXT n°10, 1980
- L’Irrépressible carabin, Térature n° 3-4, Rennes, 1981
- Christian Prigent à table, Tartalacrème n°13, Pontault-Combault, 1981
- L’Écriture doit tout dire, Axe-Sud n° 8, Toulouse, 1983
- Sur la poésie, + - 0 n°37/38, Liège, août 1983
- Litter/rature, Schreibheft n°22, Essen, 1984
- On est à un moment…, Cratère n°10, Paris, octobre 1986
- L’Incontenable, Java, n° 5, Paris, octobre 1990
- On a raison de se révolter, Action poétique n°126, Ivry, février 1992
- Nageur de fond, denseur de langue, videur d’espaces, Faire part n°14/15, 1994
- Rhétoriqueurs, pélerins du pire & porteurs de trous, in À quoi bon encore des poètes ?, ERBA (Collection 22), Valence, 1994
- Hommage à l’essayiste, La Quinzaine littéraire, Paris, mai 1995
- L’Atelier de Christian Prigent, film de Pascale Bouhénic, Avidia/Centre Pompidou, Paris, 1995
- Sur le bout de la langue, ContreVox n° 5, Paris, juin 1998
- La Poésie contemporaine en question, Prétextes n° 9, juin 1998
- La forme est une pudeur, Le Matricule des Anges n° 28, décembre 1999
- TXT/Bataille : haine de la poésie, Les Temps modernes, n° 602, janvier 1999
- Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas, Il Particolare n°s 4/5, 2001
- Passage des avant-gardes à TXT, in «Manières de Critiquer», Artois Presse Université, juin 2001
- À quoi bon encore Christian Prigent ?, Phrênésie, Nantes, janvier 2002
- Artaud : le toucher de l’être, in «Artaud en revues», L’Age d’homme, 2005
- L’Inquiétude du sens, Doc(k)s, 4 ème série, n°1/2/3/4, août 2006
- Table ronde avec C.Prigent, in «À quoi bon la poésie aujourd’hui ?», Presses Universitaires de Rennes, 2007
- L’incontenable avant-garde, www.libr-critique.com, série «Manières de critiquer», dossier «Avant-gardes, critique et théorie», 6 décembre 2006.
- De TXT à Fusées, www.libr-critique.com, série «Les Lieux de la valeur». «Les revues de poésie comme espaces critiques», mars 2008
- Le Sens du toucher, in «Choses tues : le trait, la trace, l'empreinte», Editions MP3-Presses Universitaires de Montpellier, 2008
- Du Droit à l’obscurité,Colloque de San Diego, Presses de l’ENS,
- Densité / aplomb / clarté, Colloque de San Diego, Presses de l’ENS
- D’une époque l’autre : TXT dans le temps, Formes et poétiques contemporaines, n°1 /2010 (Juillet)
- Une prothèse de tonicité, Il Particolare n° 21/22, Juillet 2010
- Littérature et politique, Actes du Colloque Art éducation et politique, Sandre Actes, Novembre 2010
- Retour à Bataille, Cahiers Georges Bataille n° 1 (Éditions Les Cahiers), Novembre 2011
- Avant-garde ou contre-culture, in «Contre-cultures !», CNRS éditions, février 2013
- Un auteur réeliste, www.libr-critique.com, mars 2013
- Ouvrir la voix, in «La poésie pour quoi faire ? (portraits sans pose)», Presses Universitaires de Paris Ouest, 2013


5-PRÉFACES
- Le Signe du singe, préface à Velimir Khlebnikov, «La Création verbale», Christian Bourgois, 1980
- Une sauvagerie raffinée, préface à Oskar Pastior, «Poèmepoèmes», TXT, 1990
- Le Sur-mal, préface à Alfred Jarry, «Le Surmâle», POL, La Collection, 1993
- L’Églogue et basta, post-face à Emmanuel Tugny, «Les Impatiences», Carte Blanche, 1993
- Une xénoglossie enthousiaste, préface à Andrea Zanzotto, «Les Pâques», NOUS, Caen, 1999
- La Passion considérée comme une course de code, préface à Jean-Pierre Brisset, «Les Origines humaines», Rroz, 2002
- La Défiguration, préface à Scarron, i/i éditeur, Paris 2002
- L’halluciné logogonique, préface à André Biely, «Glossolalie», NOUS, Caen, 2002
- Sokrat à Patmo, préface à Christophe Tarkos, «Œuvres», Tome 1, POL, 2008
- Dans la Maison des hommes, préface à Muriel Pic, «Bibliothèques», Filigranes, février 2011
- Un poète tous terrains, préface à Ernst Jandl, « Retour à l’envoyeur », grmx éditions, juin 2012
- Gris banal, préface à Henri Deluy, « Imprévisible passé », Le Temps des Cerises, juin 2012
- La Mise en jeu, préface à Oskar Pastior, «Poèmepoèmes», NOUS, Caen, 2013
- Grande brute, préface à Martial, DCL épigrammes (recyclées par Christian Prigent), POL, Paris, 2014


6-TRADUCTIONS
De l’italien
- Carlo-Emilio Gadda, À la Bourse de Milan, L’Ennemi n° 2, 1980
- Carlo-Emilio Gadda, Éros & Priape, TXT n°s 15 (1983) et 18 (1985)
- Carlo-Emilio Gadda, Parenthèse, Tartalacrème n°25, février 1983
- Pier-Paolo Pasolini, Outrager c’est tuer, TXT n° 15, 1983
De l’allemand
- Friederike Mayröcker, Poèmes, Tartalacrème n° 40, 1986
- Gerald Bisinger, Il neige, Catalogue 3ème Festival de Cogolin, 1986
- Anna Jonas, Les Métamorphoses du tigre, ibidem
- Oskar Pastior, Poèmes, Banana Split n°19, 1987
- Gerald Bisinger, Poèmes, ibidem
- Anna Jonas, Poèmes, ibidem
- Helmut Heissenbüttel, Poèmes, Banana Spit n° 20, 1988
- Friedericke Mayröcker, Poèmes, ibidem
- Oskar Pastior, Poèmes, Fusées n°12, 2007
- Ernst Jandl, Poèmes, Fusées n°19, 2011
- Ernst Jandl, Retour à l'envoyeur (avec Alain Jadot), Grmx, Caen, 2012
De l’anglais (américain)
- Raymond Federman, Notre sœur, Fusées n°9, 2005
- Raymond Federman, Le Musée des culs imaginaires, Fusées n°9, 2005
Du latin
- Martial, Epigrammes, Grumeaux n° 3, 2012
- Martial, Epigrammes, Cahier Artaud n° 1, 2013
- Martial, DCL épigrammes (recyclées par Christian Prigent), POL, Paris, 2014


7- PRODUCTIONS RADIOPHONIQUES
- Et ce qu’on a c’est de respirer, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 18 mars 1984
- Das Unbezähmbare : der Marquis de Sade und die Menschenrechte, Kultur-Termin, SFB 1, Berlin, mai 1989
- La Ville dont le centre est un trou, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 2 septembre 1990
- Tentative d’idylle au site syllabique, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 3 Février 1991


8-CINÉMA
- Place Clichy, texte du sketch de Bernard Dubois dans le film collectif «Paris vu par… 20 ans après», 1984


9- TEXTES NON REPRIS EN VOLUMES
a-Fictions & poèmes
- Carnivore, Iô n° 12, mars 1967
- Quatre poèmes, Chemin n°9, Marseille, mars 1968
- Sale situation, La Tour de Feu n°98-99, juillet-septembre 1968
- C’est dans la tuile…, La Tour de Feu n°98-99, juillet-septembre 1968
- Le Marronnier, L’Essai n° 51, Liège, 1970
- Histoires de Claire, TXT n°2, 1970
- Petits animaux fouisseurs dans la maison, in «La nouvelle poésie française», Seghers, 1974
- Le texte du portrait, Digraphe n°2, Paris, Avril 1974
- Le texte du portrait, in Claude Bonnefoy, «La Poésie française», Seuil, 197
- C’est un livre sur les bains, Revue 25, Juin 1977
- Le texte du portrait, Textuerre n° 12, Montpellier, Juin 1978
- University Porc-No Star, Colloque de Tanger / 2, Christian Bourgois, 1979
- Journal de l’Œuvide, L’Ennemi n°1, Christian Bourgois éditeur, 1980
- Méditation à l’œil en coin, CÉE n°6, Christian Bourgois éditeur, 1981
- La Tarte au citron, Tartalacrème n°14, Pontault-Combault, avril 1981
- La Tarte à la rhubarbe, Tartalacrème n°14, Pontault-Combault, avril 1981
- Les Aventures de Harry Dickson, Tartalacrème n°16, août 1981
- Strophe fuite, Tartalacrème n°17, octobre1981
- À une lectrice appliquée, Térature n° 3-4, Rennes, 1981
- La photo me ressort par l’oreille, Tartalacrème n°19, février1982
- Vie de Jean-Pierre Verheggen, Tartalacrème n°24, décembre 1982
- Pnigos, Change («Polyphonix»), n° 42, 1983
- Quatre Vénus, dépliant «Fusées», Carte blanche éditeur, 1984
- Guirlande pour Justine, in Toi & Moi pour toujours n°6, Paris, 1984
- Clélie avec Sade, in «Eros musagète», Plis / M 25, Lompret, 1986
- Una leggera metempsicosi, Doc(k)s n° 5, automne 1989
- Un poème politique, enfin !, in «À la Pologne», Nota Bene n° Spécial, Luneau-Ascot éditeur, Paris,1990
- Au promeneur clandestin, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- J’énerve l’us, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- À la mare mêlée, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Fragment pornographique, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Vénus au jardin, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Vénus au carrefour, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Chanson du marchand de trous, in «Chansonnette», Électre, Lompret, 1996
- L’Espace est voyou, in «Carnets de Bord», CRL Basse Normandie, 1999
- Zipp Leipzig, in «Regards français sur Leipzig», Leipziger Universitätsverlag, 2001
- À l’abbaye, Décision n°62, Bielefeld, 2003
- Exil, facile exil, in «Invitation au voyage» Éditions Pérégrines, Paris, 2004
- TV Sam suffit, in «Cie», Abstème & Bobance, Paris, 2006
- Valognes, souvenir, Bibliothèque Municipale, Valognes, mars 2006
- Biograffrie, vite, Dans la lune n°7, Tinqueux, Juillet 2006
- Adieu, La Mer gelée n°5, Berlin,février 2008
- La tarte au citron, Fusées n° 14, Auvers s/Oise, octobre 2008
- Palinéros, Action poétique n° 194, Ivry-sur-Seine, décembre 2008
- Quatre caisses d’espace, Espace (s) n° 5, Paris, mars 2009
- Travail du temps, La Revue Internationale des Livres et des Idées, n° 11, Paris, mai-juin 2009
- Le Monde moderne, Il Particolare n° 21/22, Marseille, Juillet 2010
- NCIS, in Écrivains en série, 2, Léo Scheer éditeur, Paris, Octobre 2010
- L’Impossible, Éros, etc, Grumeaux n° 2, Caen, Octobre 2010
- Ah, nos amours !, in « À partir d’un rien », Semaine de la Poésie, La Passe du Vent, 2012
- Éros flash back, in « Enfances », éditions Bruno Doucey, Paris, 2012
- Ah, nos amours !, Les écrits n° 135, Montréal, août 2012
- Tentons pour Stefan un petit centon, in «Jude Stefan, une vie d'ombre(s)», academia, L'Harmattan, Paris, octobre 2012
- Ah, nos amours !, in «Anthologia synchronès gallikès poièsès», Ekdoseis Agra, Athènes, 2013
- Ah, nos amours !, Place de la Sorbonne n° 3, Paris, avril 2013
- Ah, nos amours !, Première Ligne n° 3, éditions Les Vanneaux, Abbeville, octobre 2013
- Ah, nos amours !, Formes Poétiques Contemporaines n°10, Buffalo, Juin 2013


b-Théorie & critique (littérature)
- Lard poétique, La Tour de Feu n°102, juin 1969
- Méfiez-vous du Chabert, La Tour de Feu n°102, juin 1969
- Jean-Luc Steinmetz, Le Journal des Poètes, N°7, septembre 1969
- Pour Denis Roche, Action poétique n°41-42, 1969
- Lettre ouverte (avec J.-L. Steinmetz), Promesse n° 27, hiver 1969
- Psittacisme, sinapisme, poésie, La Tour de Feu n° 105 1970
- Note sur la censure (Guyotat), TXT n° 2bis, 1970
- Du réalisme (Thibaudeau), TXT n° 2bis, 1970
- Le Trope de la tripe, TXT n° 2bis, 1970
- Aere perennius, TXT n° 2bis, 1970
- Ouverture, TXT n° 3-4, 1971
- La Scène dans la Seine (Ponge), TXT n° 3-4, 1971
- Pour une poétique matérialiste (Ponge), Critique n° 301, 1972
- Carnaval : inflation, réaction, TXT n°5, 1972
- Ponge et le matérialisme, Cahiers du Centre International d’Études Poétiques, n° 93, Bruxelles, 1972
- La Littérature interdite (Guyotat), Politique Hebdo, 1972
- Un surréaliste au service de la réaction (Thirion), Politique Hebdo, 18 mai 1972
- Questions à Philippe Sollers, Politique Hebdo, 1973
- Une histoire monumentale (Sollers), Politique Hebdo ,n°78, 1973
- Le Groin et le menhir (D.Roche), Critique n°325, 1974
- Explication de texte (D.Roche), TXT n°6-7, hiver 1974
- Deux notes (D.Roche), TXT n° 6-7, hiver 1974
- Le Texte et la mort (Ponge), UGE 10-18, Colloque de Cerisy F. Ponge, 1976
- L’Organon de la Révolution (Maïakovski), TXT n°8, 1975
- Le corps qui désire la révolution (Guyotat), Politique Hebdo, n°180, 26 juin 1975
- D’un nouveau Réalisme, C.I.E.P, n° 110, Bruxelles, janvier 1976
- Louve basse première mort sûre (Roche), NDLR n°1, 1976
- La lessive du français d’église (Roche), Politique Hebdo, n° 218, avril 1976
- Blake le fossoyeur, Art press, juin 1976
- Où en sommes-nous ? TXT n°9, mars 1976
- Mon œil (Jean-Luc Parant), Le Journal du Bout des Bordes, 1977
- L’Ange et la bête, TXT n°9, 1977
- De la violangue ! De l’ouïssance !, in «Le Récit et sa représentation», Payot, 1978
- L’Écrit, le caca, TXT n°10, 1978
- L’Ange et la bête, suite, TXT n°10, 1978
- L’Homme aux rats de bibliothèque (Freud, Bourke), TXT n°10, 1978
- L’Ange est un flic (Verheggen), TXT n°10, 1978
- De l’Anthropophagie communautaire (Finas), Gramma n°7, 1978
- Le petit robinet goutte encore (Deguy, Duault), Impasses n°9/10, 1978
- Ubu et Zorro, Politique Hebdo, 11 février 1978
- Dans le carnaval de l’histoire (Verheggen), Textuerre, 1978
- Dans les latrines de l‘histoire (Laporte), Politique Hebdo, n° 306, mars 1978
- Langage et marxisme (Houdebine), Politique Hebdo n°308, avril 1978
- Burroughs l’innommable, Politique Hebdo, 1978
- Le Marquis de Sade n’ira pas au CIEL, Politique Hebdo, n° 312, mars 1978
- Suite en jouï-dire (Rombaut), Politique Hebdo, n°309, avril 1978
- La Besogne des mots chez Francis Ponge, Littérature n°29, 1978
- De quoi sont faits les Organons, Mantéïa n° 21/22, 1978
- Novarina contrôleur général des bouches, CÉE n°6, Bourgois éditeur, 1978
- Zorro est arrivé (Verheggen), CÉE n°6, Bourgois éditeur, 1978
- Ai grandi anamorfosatori, Vel n° 9, 1979
- Le Théâtre de la langue (Themerson), Le Matin, janvier 1979
- Il buco della lingua, Spirali, janvier 1979
- Una lettera di Céline, Spirali, janvier 1979
- Ce que pèse la langue, TXT n° 11, 1979
- Cummings anamorphoseur, TXT n°11, 1979
- Œuf glose, TXT n°11, 1979
- Petit portrait de Gertrude Stein en débile profonde, TXT n°11, 1979
- L’Écriture à la gomme, TXT n°11, 1979
- Le Trou de la langue, TXT n°11, 1979
- Prig’ de vue, TXT n°11, 1979
- Du peint et des jeux, TXT n°11, 1979
- Thermomètre-Burroughs, Colloque de Tanger / 2, Christian Bourgois, 1979
- Il gioco della voce (Meredith Monk), Spirali, janvier 1980
- Europei, ancora uno sforzo !, Spirali, janvier 1980
- Rabelais au Brésil, Vendredi, janvier 1980
- La Mouche cochée, Littérature n°37, 1980
- Un futuriste des Lumières (Themerson), L’Ennemi n°1, Christian Bourgois, 1980
- Sur la lecture publique, TXT n° 12, 1980
- Un peu de technique, Assembling critical n° 9, New York, 1980
- L’Altro e la lingua, in «L’Intellettuale e il sesso», Spirali, Milan, 1980
- L’Écrit des blessés : C. E. Gadda, L’Ennemi n°2, Christian Bourgois, 1981
- Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique, Spirales n°1, 1981
- Au delà du principe d’avant-garde, Spirales n°2, 1981
- Gérard de Cortanze, Spirales n° 3, 1981
- Jean-Pierre Verheggen, Spirales n°4, 1981
- Lezama Lima, Spirales n°4, 1981
- Sortir de l’œcuménisme, Spirales n° 7, 1981
- L’Ennemi, Textuerre n° 27/28, 1981
- Uscire del ecumenismo, Spirali, juin 1981
- Une guerre contre la culture ?, Le Monde, 2 mai 1981
- Abasso le idee, Il Messagero, Rome, 25 avril 1981
- Dans le bleu outre-mère, Tartalacrème n° 16, août 1981
- La Nuit du Rose-Hôtel, Spirales n°, octobre 1981
- Le Jeu de la voix hors des mots, Spirales n° , décembre 1981
- Tous antisémites !, Spirales n° février 1982
- Aux grands anamorphoseurs, L’Ennemi n°3, Christian Bourgois ,1982
- L’apocalypse Céline, Spirales, janvier 1982
- Reading in every state, Enclitics n°6, 1982
- Pour l’amour d’un porc, Spirales, juin 1982
- À la résurrexion des morts de la presse !, Catalogue Muro Torto, Nantes, Espace Graslin, mai 1982
- Verdiglione écrivain, Spirales, octobre 1982
- Verdiglione scrittore, Spirali, n°45, septembre1982
- L’Amitié, Catalogue Muro Torto, Toulouse Le Mirail, novembre 1982
- Dans le bleu outre mère : Pleynet, TXT n°14, novembre 1982
- Effacer, traduire : poésie (Risset), TXT n°14, 1982
- Vie de Jean-Pierre Verheggen, Tartalacrème n°24, décembre 1982
- Question d’orœil, Revue des sciences humaines n°18, 1983
- De la difficulté du style (Clémens), TXT n°15, mars 1983
- Gadda, Pasolini et Cie, TXT n°15, mars 1983
- Comment voir le temps (Denis Roche), TXT n°15, mars 1983
- Last exit to Villejuif (Claude Minière), Le Matin, 14 Avril 1983
- Le Style comme liberté (Cummings), Le Matin, 10 juin 1983
- Parlons chiffon (Minière), TXT n°16, décembre 1983
- Pour l’Amour d’un porc (Rimbaud), Revue des sciences humaines n°193, 1984
- Comité, Textuerre, mai 1984
- TXT : dans la guerre des signes, in «TXT Vidéographie», Lebeer-Hossmann, Bruxelles, 1984
- La Voix de l’écrit, in «Poésie en action», Loques, juillet 1984
- Mes chéris (lettre), Tartalacrème n°35, octobre 1984
- La Voix de l’écrit, TXT n°17, novembre 1984
- Col tempo, TXT n°17, novembre 1984
- Pasticciacio (J.C. Hauc), Impressions du Sud, janvier 1985
- Pasolini, Gadda : la question du style, Spirales, mars-avril 1985
- Réponse à l’enquête sur la poésie, Le Monde, 17 mars 1985
- La langue dans l’histoire (Lucot), TXT n°18, mai 1985
- Un dialogue avec le temps (Pleynet), TXT n°19, octobre 1985
- La Voix, vite (Risset), TXT n° 19, octobre 1985
- Orgue, orgueil, organe (Minière), TXT n° 19, octobre 1985
- Réponse à une enquête sur la psychanalyse, L’Âne, février 1986
- Une brutalité subtile (Mayröcker), Tartalacrème n°40, mai1986
- Quelques Goths, Catalogue Festival de Cogolin, juillet 1986
- L’imparfait (Verheggen), Kanal n° 19-20, avril 1986
- L’Imparfait (Verheggen), Textuerre n° , été 1986
- Un éditeur pour l’avant-garde, in «Christian Bourgois 1966-1986», Bourgois, 1986
- Une éthique écrite (Clémens), Pictura n°5, juin 1987
- Qui Ubu boira(Jarry), in «Lieux d’écrits», Royaumont, juin 1987
- Catégorie Lourd/léger (Blaine), TXT n°21, juin 1987
- Macro micro chromo trauma (Giraudon), TXT n°21, juin 1987
- Une éthique écrite (Clémens), TXT n°21, juin 1987
- Le cœur, absolument (Sollers), TXT n°21, juin 1987
- Je vois le chant, TXT n° 22, 1988
- Trouver sa langue, Action poétique n°113-114, septembre 1988
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- Seine Sprache herfinden, Sprache im technischen Zeitalter, n° 107-108, Berlin, décembre 1988
- Textes en scène (Labelle-Rojoux) TXT n° 23, 1989
- Le parti-pris de Francis Ponge (Gleize), TXT n° 23, 1989
- 20 ans tous les jours, Catalogue «TXT vingt ans», CAC Bruxelles, avril 1989
- L’effort pour ne pas devenir fou, Le Journal de Royaumont, n° 4-5, juin 1989
- DDR Lyrik 1989, TXT n°24, novembre 1989
- Nommer l’innommable (Salman Rushdie), TXT n°24, novembre 1989
- Le Réel et sa phrase, TXT n°24, novembre 1989
- Super Nova, in «Extreme Gegenwart», Manholt, décembre 1989
- La Ville dont le centre est un trou, Les Lettres françaises, n° 2, septembre 1990
- La belle ouvrage (Claude Simon), TXT n° 25, octobre 1990
- Géographies /Jeux de graphies (Cendrey), TXT n° 25, octobre 1990
- Nommer l’innommable, ssq, TXT n° 25, octobre 1990
- Carte blanche à la crise, Les Cahiers du Refuge, Marseille, septembre 1990
- Jarry, celui qui breton, Écumes n° 1, Saint-Brieuc, décembre 1990
- Lettre de Berlin, Canal, février 1991
- La phrase catastrophe (Géraud), TXT n°26-27, juin 1991
- Chromo est là, l’écriture s’en va (Rouaud), TXT n°26-27, juin 1991
- Paraphrase des psaumes (Verheggen), TXT n° 28, novembre 1991
- Li proverbe au vilain, TXT n° 28, novembre 1991
- Federman ou la pudeur d’écrire, Les Lettres françaises, février 1992
- Sur la pornographie, Les Lettres françaises, août 1992
- Deux ou trois choses sur la poésie, Les Lettres françaises, janvier 1993
- À quoi bon encore des poètes ?, Libération, 14 janvier 1993
- Cette obscure clarté, Quai Voltaire n° 7, janvier 1993
- Séduction de l’inquiétude, TXT n°29-30, janvier 1993
- Sur Arthur Cravan, If n° 2, avril 1993
- Parce que c’est impossible (littérature et enseignement), Le Nouveau Recueil n°27, mai 1993
- Etre moderne, est-ce être illisible ?, Cahiers Noria, Reims, avril 1993
- Faim de l’idylle ( Guénin), TXT n°31, juin 1993
- Notes sur l’effet fatrasie, TXT n°31, juin 1993
- Wozu noch Dichter ?, TXT n°31, juin 1993
- Cravan aujourd’hui…, If n°2, Marseille, 1993
- Civilité du singulier, Carrefour des Littératures, Strasbourg, novembre 1993
- Morale du cut up, in «Une cure de désyntaxisation», Rennes, décembre 1993
- Comment j’ai écrit au couteau, Quai Voltaire n° 10, janvier 1994
- Chère disparue, Action poétique n°133, printemps 1994
- A descent from clown, Journal of Beckett studies, III, 1, Buffalo, autumn 1993
- Lettre à Alain Hélissen, Sapriphage n°21, printemps 1994
- Céline plus que jamais, in «Céline», Bibliothèque de Bezons, 1994
- Morale du cut up, Revue de littérature générale, n° 1, POL, mai 1995
- Le 27 Avril 1972, L’Infini, n° 49/50, printemps 1995
- Échappement libre (D.Roche), Action poétique n° avril 1995
- Au fugitif présent, Java n° 13, juin 1995
- Légendes de TXT, in «Anthologie TXT 1969-1993», Bourgois, 1995
- La Démocratie n’est pas bandante, Al Dante n° 10, Marseille, novembre 1995
- Tarkos/Sokrat, in «Christophe Tarkos», Les Contemporains favoris, 1995
- Céline plus que jamais, Bezons, Bibliothèque municipale, mars 1996
- La Voix-de-l’écrit, ssq, Tombe Tout Court n° 2,Namur, 1996
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- La dernière tentation de Balzac, Revue de littérature générale n°2, POL, 1996
- Deux souvenirs sur Louis Guilloux, Cahiers «Confrontation», Saint-Brieuc, janvier 1997
- Malaise dans l’élocution, La Parole vaine, novembre 1997
- L’Absent de tout bouquin, Les Ambassades, Le Colloque de Tours, avril 1997
- Laisser le monde ouvert, Colloque des Ambassades, Chedigny, 1997
- Sur ce qui apparaît, Java, 1997
- Lucrèce à la fenêtre, Barca ! n°10, mai 1998
- La déesse aime (Clément Marot), Quaderno n°1, juin 1998
- Le Dopé et le Sacré, Libération, 4 août 1998
- Sacré corps de champion, Fusées n° 2, octobre 1998
- Pataphysique point zéro, Poésie 98 n° 75, décembre 1998
- Le style, BoXon n°3, hiver 1998
- Un peu de petite histoire (Ponge), Action poétique n° 153/154, janvier 1999
- D’un siècle l’autre, in «Mille ans après l’an mil», Climats, janvier 1999
- Aïsha 66-98, Jungle n°19,Le Castor Astral, 1999
- Le Presque rien (Christophe Tarkos), Le Monde, 12 mars 1999
- Charles Pennequin, Cahiers critiques CIPM, Marseille, septembre 2000
- Une revue de la vie moderne, Fusées n° 4, 2000
- Ciao Bruno !, Fusées n°4, 2000
- Réel point zéro : poésie, in «Poésie & Philosophie», CIPm/Farrago, mars 2000
- La Langue contre les idoles (Novarina), in «Théâtres du verbe», José Corti, 2000
- Phénix ! Phénix !, Fusées n°5, 2001
- Salut (Corso), Fusées n°5, 2001
- Qui baise qui ? , Fusées n°5, 2001
- Penser les nihilismes, Le Nouveau Recueil n°62, mars 2002
- La Voix de l’écrit ssq (notes polyphonixes), La Voix de l’Écrit n° 0, mai 2002
- La poésie peut être (peut-être), Le Nouveau Recueil n°63, juin 2002
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- Encore un effort ? (Fiat, Hanna), Fusées n°8, 2004
- Histoire de langues, in «Les arts face à l’histoire», L’Atelier des Brisants, 2004
- D’une lecture empêchée (Jean-Luc Parant), in «Jean-Luc Parant, imprimeur de sa propre matière et de sa propre pensée», José Corti, mars 2004
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- Bonne nuit, les petits, in Bernard Noël, «La Privation de sens», Editions barre parallèle, Barre, 2006
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- On ne fait pas de poésie sans casser d’œufs (Deleuze), in «Deleuze et les écrivains», Cécile Defaut, 2007
- Pour les dix ans de Fusées, Fusées n°10, 2007
- La poésie n’est pas à l’œil (Verlaine), Revue des Sciences Humaines n° 285, janvier 2007
- La mise en jeu (Pastior), Fusées n°12, 2007
- L’île, l’illimité (Vanda Benes), Fusées n°12, 2007
- Criterium Jarry, Fusées n°12, 2007
- St Brieuc des trous, Ouest-France, 31 décembre 2007
- Du temps des «avant-gardes», in «Écrire Mai 68», Argol éditeur, mars 2008
- Partage du sensible ?, Action poétique n° 195, mars 2009
- Demain je meurs dans la voix-de-l’écrit, Grumeaux n° 1, mai 2009
- Le poète corps et âme (Bernard Noël), Europe n° 981/982, janvier 2011
- Lettre sur Robbe-Grillet, in Alain Robbe-Grillet / Balises pour le XXIème siècle, Les Presses de l’Univerté d’Ottawa, Canada, décembre 2010
- À bas l’homme ! (Ernst Jandl), Fusées n°19, printemps 2011
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- La Cave colorée d’Arnal, Art press n°12, 1974
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- L’Origine du monde de Mathias Pérez, Quarto n° 97, Bruxelles, Juin 2010