« D’évidence, ceux qui écrivent sont faits de la matière des livres qu’ils ont lus. »
(Christian Prigent, in Christian Prigent, quatre temps / rencontre
avec Bénédicte Gorrillot, Argol
éditions, 2009)
[style alive] Bruno Fern
> au prochain
top, parlant dans sa bouche avec ça qui file, vit aux dépens de
ceux qu’il écoute, histoire d’en être ou d’y passer
dans les deux cas c’est de l’impur pas dur, du putrescible ma
non troppo, une source active en émissions, aux écoulements
réalisés en temps réels : sucs & liqueurs au goût
variable, à la couleur virant par toutes
vlà qu’il se coupe au moins en 8 pour vous servir au mieux d’sa
forme – et mille excuz à cette boule qui laisse des traces ici et
là et pas qu’en ADN sur les divans, muqueuses, brouillons and co
en l’an énième de son âge, quand il se roule dans la syntaxe,
qu’il se dérègle en self les sens, bref, dès qu’il se met en
torche pour l’éclairer sa chute on line, pour la mater sous les
coutures en désaffublé collants chair et en os scié de s’y
retrouver diffracté
faut bien admettre qu’i se paie souvent le plafond (pour ne pas le
nommer)
et, sur le coup, enrage en expressions de tout calibre la fourre
d’autant à rabioter de quoi en faire suffisamment, en enfiler
encore 2-3 avant de devenir un parfait inconnu à ses propres yeux
au fond, s’opère lui-même en continu, ce qui n’est pas toujours
coton (y compris dans les oreilles) et présente des risques
d’éclatement si l’on en croit la plupart des notices
persiste tant que se peut dans son son jusqu’à plus rin à voir,
circule et intensément en sus, ne pourlèche pas qu’une fois une
seule le tour complet du cadran où il sera exactement >